Le marché du poisson est toujours entre des mains obscures, les prix ne font qu'augmenter dans l'absence de l'instance de régulation et du contrôle. C'est un marché très juteux à la merci de plusieurs parties intermédiaires. Plus encore la diminution de la quantité pêchée dans le seul but de demeurer les prix en hausse. De la sardine à 300 da le kilo, jusqu'à la crevette dite royale à plus de 2000 da le kilo. Même le Poulpe il a grimpé à 200 da le kilo. Le marché du poisson comme nous l'avons constaté, ne répondait à aucune logique, n'importe qui le commercialise sans registre de commerce ni fiche fiscale, un marché livré à lui-même, pendant que des milliards chaque années passent au-delà des yeux du Fisc. Le citoyen malgré lui, est totalement privé de cette faune, et crie au laisser aller et à la passivité caractérisée des institutions de surveillance des marchés. Quant à certains pêcheurs, ces derniers s'expriment qu'ils sont libres de pêcher la quantité voulue et le libre marché fixera le prix ! Un raisonnement mafieux diront les consommateurs qui sont concurrencés par les restaurateurs, les fournisseurs des entreprises et groupements et enfin par des camions frigorifiques qui arrivent de l'Est et du Sud du pays pour s'accaparer du produit pêché, les miettes qui restaient évidemment leur prix est quadruplé par sa quantité inférieure. Après la viande rouge et blanche que son prix n'est plus à la portée du citoyen, c'est autour du poisson et surtout la sardine qui fait des ailles. Les Oranais ne savent pas à quel saint se vouer.