C'est suite à un constat établi à travers le massif forestier, et en particulier les forêts récréatives, menacées par la chenille processionnaire que l'attention a été attirée par les cadres de la conservation des forêts, en tirant la sonnette d'alarme sur cet insecte qui s'attaque à plusieurs espèces résineuses des pinacées. En effet, durant les cinq stades larvaires qui composent son cycle biologique, les jeunes plants de pin d'Alep constituent l'aliment principal pour la survie des populations de chenilles. Cet insecte est le plus redoutable en Algérie et au Maghreb, les attaques de cet insecte sont temporaires avec des défoliations non négligeables dans les forêts naturelles de pins et de cèdres, mais les plus sévères sont constatées dans les jeunes plantations, d'importants dégâts sont constatés et d'importants moyens de lutte sont mis en œuvre chaque année pour réduire les niveaux de population de cette espèce. Pour rappel, en Algérie, les dégâts sont très importants et particulièrement au sein des reboisements situés en zone aride. Différentes méthodes de lutte sont pratiquées dans notre pays par le service des forêts afin de minimiser les dégâts occasionnés aux jeunes sujets de pin d'Alep. Sur les 90.223 hectares de forêts dont 80% en pins d'Alep que possède la wilaya de Mascara. Les services des forêts ont traité 800 hectares, une autre superficie de 1000 hectares a été traitée, ainsi qu'une superficie de 720 hectares a également été traitée. Malheureusement, le traitement s'avère très insuffisant par rapport à l'importance de l'existence de cet insecte.