Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a présidé, ce lundi 27 juillet, une cérémonie d'installation des nouveaux directeurs centraux de certaines structures relevant du secteur de la santé. Lors de la cérémonie, M. Benbouzid a indiqué que le mouvement opéré récemment à la tête de certaines directions centrales du secteur visait à améliorer la qualité des soins et des services fournis dans le cadre d'une action collective coordonnée. « Ce mouvement vient couronner un processus d'évaluation visant à améliorer la qualité des soins et des services fournis dans le cadre d'une action collective coordonnée », a-t-il déclaré. Pour sa part, le ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière, Ismail Mesbah, a affirmé que le pays « compte des compétences capables d'assurer la gestion pendant cette période de crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus (Covid-19)« . « Il existe des compétences capables d'assumer la responsabilité et de faire face à toutes les difficultés pour hisser le secteur au plus haut niveau et sortir de la crise sanitaire actuelle », a-t-il ajouté. A noter que le flux des malades atteint par la Covid-19 ne cesse de prendre de l'ampleur dans le pays, particulièrement dans certaines villes où les contaminations augmentent d'une manière particulière engendrant une grande pression sur les établissements de santé et les CHU. A la capitale et plus précisément au CHU de Beni Messous, la pression sur le service de traitement de la Covid-19 a augmenté d'une manière considérable. Selon le témoignage fait à la radio nationale du Pr Ali Halassa Sofiane, pneumologue au sein de ce même CHU : « Le service reçoit beaucoup de malades par jour. Il y a une queue chaque matin donc on présume qu'il existe un nombre important de personnes contaminées ». Face à cette situation, le problème de saturation persiste a-t-il révélé, en indiquant : « Les places sont très limitées et ce n'est pas évident d'hospitaliser tous les cas. De ce fait, la plupart des malades sont envoyées dans d'autres structures, voire même leurs affectations a d'autres wilayas ». S'agissant des décès, le Pr Ali Halassa, a indiqué qu'il existe certains cas qui se compliquent avec le temps, et décèdent malheureusement malgré leur mise sous soins intensifs. pour rappel, l'évolution de la pandémie du Coronavirus connait depuis quelques jours une certaine stabilisation des cas positifs qui sont, passés ce lundi 27 juillet, au nombre de 616 , soit un total de 27.973, alors que 8 morts supplémentaires sont enregistrés, ce qui fait un total de 1163, depuis le début de la pandémie. Les personnes guéries sont au nombre de 366 et 58 en réanimation pour des soins intensifs, selon les chiffres communiqués ce lundi par le Pr Djamel Fourar.