Dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 plus de deux cent nouvelles structures destinées à la jeunesse et aux sports sont prévues à travers toute la wilaya. Le programme 2010 prévoit quant à lui « la réhabilitation de quatre stades de football à Boutlélis, Es-Senia, Bir El-Djir et Ain El Turck, la pose du gazon synthétique aux stades des castors et de Mers El-Kebir ainsi que la « réfection » du gazon des stades Habib Bouakeul d'Oran et celui de Boutlélis. La wilaya comptera aussi au total une vingtaine de terrains modestes recouverts en gazon artificiel et quatre stades plus importants dont celui de Boutlilis ainsi que Zabana datant de plus d'un demi-siècle. C'est dire combien la wilaya souffre encore en ce domaine d'un déficit hallucinant en infrastructures sportives de proximité et en matière de structures de haute compétition l'état des lieux reste peu reluisant et Oran attend avec impatience l'achèvement du projet de complexe omnisport à l'est de la ville. Malheureusement après l'hôtel du Châteauneuf, le train Oran-Arzew, la grande mosquée Ibn Badis, le palais des congrès, ce projet de complexe omnisport risque à son tour d'être frappé par la terrible fatalité des retards qui immobilisent de grandes opérations initiées à Oran parfois depuis plusieurs décennies. Le projet du complexe omnisport d'Oran entamé en décembre 2008 porte notamment sur la réalisation d'un stade de 40 000 places, une piste d'athlétisme, un terrain de réplique, un parking de 300 places ainsi que deux piscines olympiques il y a lieu de noter au passage que non loin de l'enceinte de l'université de l'USTO, un complexe sportif doté d'une grande piscine olympique a été plus au moins réalisé voilà déjà plus de quinze ans. Mais à ce jour, pour des raisons inconnues du grand public, la piscine en question reste toujours fermée et inutilisée. Le complexe omnisport d'Oran a été selon nos sources fiables « repris en main » par les services de la wilaya le directeur de la jeunesse et des sports M. Remaoune a indiqué que la conduite des travaux de ce complexe de 40 000 places implanté à Bir El Djir à l'est d'Oran « ne sera plus perturbée par des insuffisances d'approbation de plans » les retards explique-t-on seraient dus aux défaillances de l'entreprise de réalisation qui n'aurait pas su déployer les plans d'exécution tels exigés par le bureau d'études » a été récemment pris en charge par la wilaya. La livraison du projet prévu pour la fin de l'année 2011 connaîtra donc « un léger retard » les travaux de fondations et du coulage des semelles connaissent un taux d'avancement de 60%. Une mise en demeure a été notifiée à l'entreprise de réalisation pour accélérer la cadence. Et, à défaut de renforcement du chantier, le responsable du secteur précise que « des mesures coercitives seront prises à l'encontre de l'entreprise ». C'est bien là une sentence mille et une fois entendues ou lues dans des communiqués de mise en demeure souvent publiés dans la presse locale. Des « mises en demeure » qui témoignent avant tout d'un certain manque de rigueur et de cohérence dans la finalisation de certains dossiers en termes d'implantation d'études des sols et études techniques diverses devant servir à lever toutes les contraintes pouvant surgir au cours de la réalisation. A cause de ces retards, le déficit en infrastructures que connaît Oran en ce domaine restera encore croissant malgré les énormes efforts financiers consentis par l'Etat.