Les derni?res pluies diluviennes qui ont failli noyer toute la ville de Dahmouni, ? 15km au nord-est de Tiaret, ont laiss? des traces ind?l?biles tout au long des couloirs naturels suivis par le d?ferlement des torrents d?eaux de ruissellement. Sur les hauteurs de la ville, les avaloirs sont encore obstru?s et les couches de boues se superposent les unes aux autres. Les deux pans de murs cass?s ? l??cole ?Sa?di?, pour ?vacuer les eaux ayant inond? les classes, attendent toujours d??tre colmat?s, ce qui donne ? l??cole un ?trange visage d?abandon. Au centre-ville, devant le si?ge m?me de la mairie, le carrelage des trottoirs n?a pu r?sister aux attaques hydriques, pour des raisons qui restent ? d?terminer par l?expertise des d?g?ts. Des l?gumiers pourtant touch?s par les eaux des crues, continuent ? dresser leurs tentes de fortune en face de la mairie, dont ils ont investi les abords, faisant ainsi fi de toutes les lois de la R?publique. Le cas le plus frappant est celui de l??cole primaire ?La?che Abdelkader?, sise au centre-ville et dont les fa?ades ont ?t? raval?es puis repeintes par des pseudo peintres de m?tier. Des fa?ades qui ont vu par la suite toute leur peinture s??cailler, sous la rinc?e des eaux pluviales, pour finir par dispara?tre des murs. Selon nos informations, il semble que les sp?cifications techniques de cette peinture ne convenaient pas ? une telle op?ration de ravalement ext?rieur. Op?ration pour laquelle l?Etat aurait pourtant consenti une imposante enveloppe, pour redorer le blason de cette ?cole. Un blason qui s?est malheureusement dissous ? la premi?re ond?e?