La troupe libanaise Caracalla a ouvert mercredi soir la 5e édition du festival arabe de Djemila avec une représentation de l'opéra du village sur la scène du théâtre romain de l'antique Cuicul. La troupe a présenté pour la première fois en Algérie et dans le monde arabe après le festival de "Baalbek" au Liban son œuvre scénographique mêlant chant et danse puisée dans le patrimoine arabe. L'opéra du village raconte à travers une histoire d'amour l'éternelle lutte entre le bien et le mal jusqu'au triomphe de l'amour, de la paix et de la réconciliation. Le public présent y a vu un bel hymne à l'amour et à la paix visant à rassembler les peuples et les sociétés arabes.La qualité du spectacle, le professionnalisme des membres de la troupe, plus de 50 chanteurs et danseurs, et la beauté des costumes ont subjugué le public de l'antique Cuicul. Dirigée par le musicien Abdelhalim Caracalla, la troupe libanaise qui se produit pour la troisième fois sur la scène du théâtre romain Cuicul, est l'une des plus importantes dans le monde. Fondée en 1968, elle s'est produite dans plusieurs pays du monde avec des œuvres telles que "Foursane el qamar" (Les chevaliers de la lune) et "Loubnan ettahadi wa essoumoud" (Le Liban du défi et de la résistance). La cinquième édition du festival de Djemila sera marquée par la participation d'une grande palette d'artistes arabes dont les libanais Moulhim Zine et Carole Saqr, l'égyptien Hamada Hilal ainsi que les troupes palestinienne "Assayel" et marocaine Daouidia. Plusieurs chanteurs algériens y sont également attendus dont Zahouania, Abdelkader Khaldi, Houari Benchenet, Aït Menguellat, Katcho, Fella el-Djazairia, Houari Dauphin et Abderrahmane Djalti.