Il fallait oser le faire… En effet, le président mauritanien, Mohamed Oueld abd el Aziz n'a pas hésité de rappeler à son hôte l'Emir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al Thani, ses limites quand il s'agit de proférér des conseils sur la manière de gérer son pays! Selon des sources mauritaniennes bien informées , la visite de l'Emir du Qatar en Mauritanie a été trés négative, puisque ce dernier s'est vu obligé de quitter le pays sans même être escorté à l'aéroport de Nouakchott ! Les sources ont souligné que la raison de cette dispute est que le prince du Qatar a exigé du président mauritanien d'apporter des réformes démocratiques à son pays, notamment dans le domaine des libertés et de la politique économique. Des “conseils” que Ould Abdel-Aziz a dénoncé comme étant une ingérence dans les affaires internes de la Mauritanie, allant jusqu'à vilipender la politique qatarie qui se contente d'”exporter la révolution” , accusant la chaîne satéllitaire qatarie Al-Jazira d'inciter la haine contre les régimes arabes. Selon le journal mauritanien alSiraj, la rencontre entre l'émir du Qatar et le Président mauritanien a pris une tournure dramatique quand l'émir du Qatar a demandé au président mauritanien des réformes, et lui a demandé de faire pression sur le président Bachar al-Assad . Le journal a indiqué que le président mauritanien a réagit violemment aux propos de sa Majesté qatarie, allant juqu'à exprimer sa solidarité avec le président Bachar al-Assad, affirmant que ” les peuples ne savent pas ce que vous voulez”, et que “ce que vous appelez des révolutions ne sont que des complots”. Le journal alSiraj a précisé que des sources sécuritaires arabes ont mis en garde le président mauritanien du rôle du Qatar de tenter de provoquer un changement dans le pays, ajoutant “ce rôle consiste à péraper le terrain pour entraîner la Mauritanie dans le cercle vicieux des complots, sponsorisés par les qataris selon les termes de ces sources! Et donc, l'émir et sa suite sont repartis seuls à l'aéroport de Nouakchott, sans être accompagnés, comme l'aurait voulu le protocole et comme cela avait été le cas lors de l'arrivée du prince, par leur hôte mauritanien. Lequel aurait même interdit à ses ministres de le remplacer dans cette circonstance !