Le projet de loi de finances complémentaire pour l'année 2011, adopté lundi par le Conseil des ministres, prévoit une augmentation de 25% de la dépense publique qui va passer de 6.618 milliards (mds) de DA à 8.275 mds de DA. Cette augmentation a été rendue nécessaire par le besoin d'accompagner en autorisation de programme et de crédits de paiements les décisions prises par le Conseil des ministres en février dernier pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens, répondre à la demande particulière d'emplois de la jeunesse et promouvoir davantage le développement de l'outil économique productif, selon le communiqué du Conseil des ministres. Ces dépenses comprennent 400 mds de DA pour les régimes indemnitaires des fonctionnaires, y compris leurs rappels, et 178 mds de DA de subventions supplémentaires pour la stabilisation des prix du blé, de l'huile, du lait et de sucre, portant ainsi cette subvention de 93 mds de DA à 271 mds de DA pour l'année 2011. La LFC 2011, prévoit aussi 139 mds de DA pour l'élargissement du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle des jeunes, l'augmentation du programme de travaux à haute intensité de main d'oeuvre ainsi que l'augmentation du quota annuel de projets de micros investissements et les nouveaux avantages qui leurs sont accordés. Pour le logement, le texte approuvé prévoit également des compléments de crédits de 897 mds de DA d'autorisations de programme pour la prise en charge des décisions liées à la politique publique de logement, dont le relèvement à la hausse du programme quinquennal de construction de logements sociaux qui passe de 800.000 à 1 (un) million d'unités, dont 410.000 verront leur lancement avancé. L'enveloppe supplémentaire allouée au secteur du logement comporte aussi le relèvement du programme quinquennal d'aide aux logements ruraux qui passera de 700.000 à 900.000 unités ainsi que la réalisation de 50.000 logements promotionnels aidés (LPA) réservés aux jeunes. Des compléments de crédits de 67 mds de DA sont inscrits au titre de cette loi de finances complémentaire, destinés aux secteurs de l'industrie, de l'hydraulique, des travaux publics, du rail ainsi qu'aux programmes communaux de développement.