ALGER- L'amélioration des programmes de la Télévision algérienne n'est pas uniquement tributaire des dotations budgétaires mais aussi de la qualité des producteurs, a affirmé jeudi à Alger le ministre de la Communication, Nacer Mehal. Tout en assurant qu'il plaiderait pour une augmentation du budget alloué au secteur de la communication, en prévision de la Loi de finances 2012, M. Mehal a indiqué, lors d'une séance à l'APN, que la Télévision algérienne "qui n'est pas là pour distribuer de l'argent", doit être accompagnée par les producteurs qui sont appelés à "s'engager" avec elle. Il a expliqué, dans ce cadre, que la qualité des productions "n'est pas uniquement liée au facteur de l'argent" mais, a-t-il souligné, elle est tributaire d'autres facteurs comme la qualité du scénario et de la réalisation. Tout en assurant que la numérisation de la diffusion de la télévision existait et que la TNT couvrait la partie nord du pays, en attendant sa généralisation aux régions des Hauts-plateaux et l'extrême sud, M. Mehal a estimé que "les choses s'améliorent graduellement". Répondant à une question sur la régularisation des journalistes et animateurs cachetiers dans les différentes chaînes de la Radio nationale, il a indiqué que près de 375 cas ont été définitivement réglés, soutenant qu'avec l'ouverture de nouvelles chaînes de télévision, "d'autres journalistes seront recrutés", et estimant toutefois que les postes intermittents existaient dans toutes les chaînes de télévision du monde. Il a assuré, par ailleurs, que les conditions socioprofessionnelles des journalistes seront améliorées, indiquant, à ce titre, qu'il était solidaire de l'approche de ceux qui parlent de la dignité du journaliste algérien. "Je suis le premier défenseur de la dignité du journaliste", a-t-il affirmé.