MALABO (Guinée Equatoriale) - Les modalités pratiques de mise en œuvre de l'Accord-cadre élaboré par le Comité ad hoc sur la crise libyenne a été au menu des débats ayant duré jusqu'à une heure tardive de la nuit de jeudi à vendredi, lors de la séance à huis clos du Sommet de l'Union Africaine(UA). Le Commissaire africain à la Paix et la sécurité, Ramtane Lamamra, qui a précisé à la presse que les travaux de cette session vont reprendre, lors de la matinée de la deuxième journée du 17 Sommet de l'UA, a indiqué que "ces débats ont été centrés sur l'Accord-cadre, élaboré par le Comité ad hoc de l'UA, pour définir les questions liées à l'opérationnalité de cet Accord". L'Accord-cadre sur la crise libyenne qui a été arrêté, lors de la réunion à Malabo du Comité ad hoc, la veille du Sommet, préconise l'arrêt des hostilités, les mécanismes de surveillance d'un cessez-le-feu et un processus de transition devant mener la Libye vers des élections démocratiques. Les débats sur la crise libyenne qui domine le 17e Sommet ordinaire de l'UA, ayant duré plus de 2heures, et auxquels a pris part le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, reprendront dans la matinée du vendredi, pour adopter cet Accord-cadre et finaliser ses modalités de mise en œuvre. "Une fois cet l'Accord-cadre adopté, il sera soumis par le Comité ad hoc aux deux parties libyennes en conflit", a indiqué, M. Lamamra. La délégation officielle de l'Etat Libyen, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Abdelatif Abid, participe au huis clos des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA. A noter la présence à Malabo d'une délégation du Conseil national de Transition libyen, conduite par l'ancien ministre des Affaires étrangères et représentant de la Libye aux Nations unies, Abderahmane Chelgham.