Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé, jeudi dans un communiqué, une "désorganisation inacceptable" observée au niveau de certains centres et bureaux de vote. Le FFS a signalé d'"importantes entraves" à l'exercice du droit de vote des électeurs, citant le cas de la ville de Boumerdès, où le Premier secrétaire du parti, Ali Laskri, "a pu constater la suppression de plusieurs bureaux de vote dans le centre de la ville". Le parti a également fait part du cas de sa candidate qui n'a pas retrouvé, selon le communiqué, son nom sur la liste électorale au centre de vote du lycée Zineb-Oum-El Massakine (Alger). Contacté par l'APS, le président de la Commission nationale de supervision des élections législatives (CNSEL), Slimane Boudi, a expliqué que les personnes qui se disent être rayées sans avoir changé de résidence peuvent s'adresser à la commission communale de surveillance des élections, présidée par un magistrat ainsi qu'au tribunal compétent. La candidate FFS, Louze Si Bachir Soraya, s'est indignée d'être renvoyée chez elle alors qu'elle est non seulement candidate et qu'elle a "toujours" voté dans ce centre. Selon le communiqué, à Constantine "de nombreux cas similaires ont été enregistrés, notamment au niveau des centres Rahem-Elaroussi et Talbi-Messaoud, comme dans la commune Zighout-Youcef". Le FFS a indiqué, en outre, qu'à Chlef (dans la commune de Chettia), à Ain-Defla (dans la commune d'Ain Bouyahia) et dans le centre-ville de Médéa, que "trop de retard" a été enregistré dans l'attribution des badges d'accès aux centres de vote. "Ce qui n'a pas permis à nos représentants, a-t-il expliqué, de pouvoir observer effectivement l'organisation du scrutin", indiquant que les différentes commissions de surveillance ont été saisies. Le président de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections législatives (CNISEL), Mohamed Seddiki, a fait savoir, lors d'une conférence de presse, que "plusieurs saisines" relatives à ce genre de situation parmi la soixantaine de saisines, ont été reçues depuis le début du scrutin. Une douzaine de ces saisines sur les 60 relèvent du pénal a donc été transmises à la CNSEL, a-t-il ajouté.