Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a affirmé, mercredi à Alger, que la décision de sortir du gouvernement était "cohérente avec les orientations générales du mouvement et sa responsabilité historique et conforme aux règles de la politique légale". Dans un communiqué rendu public à l'issue de la réunion ordinaire de son bureau exécutif national ayant débattu des mécanismes d'application des décisions du Majless Echoura (conseil consultatif) tenue les 18 et 19 mai, le MSP explique que l'opposition au sein du mouvement "est fondée sur la modération et le juste milieu pour servir le pays et relever les défis en promouvant le rôle de l'opposition politique pacifique en tant qu'instrument d'évolution et de stabilisation dans la société". Le MSP a, par ailleurs, affirmé la nécessité de participer au parlement en tant que tribune pour plaider en faveur du peuple et défendre les préoccupations de la nation "en collaboration avec les autres partis pour dégager des positions politiques communes". La participation dans la chambre basse du parlement "est le droit des citoyens qui ont voté pour les députés du mouvement en dépit de l'état de fraude qui est une spoliation de la volonté populaire", indique le communiqué. Concernant l'alliance de "l'Algérie verte" qui le regroupe avec El-Islah, et En-nahda, le MSP la considère comme "une création politique dont il salue la fondation" affirmant sa volonté d'"oeuvrer à sa promotion et à son amélioration en tant que mécanisme d'une culture politique nouvelle".