Le président du Groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND) à l'Assemblée populaire nationale (APN), Miloud Chorfi, a appelé dimanche à Alger la presse nationale à défendre l'image de l'Algérie "qui subit une campagne orchestrée à partir de l'étranger". Intervenant au cours d'une conférence organisée par le groupe parlementaire du RND autour du thème des "réformes et la communication", M. Chorfi a souligné que la presse nationale doit défendre "avec sérieux et professionnalisme" l'image de l'Algérie "qui fait l'objet d'attaques de la part de certaines tribunes de la presse étrangère, notamment satellitaires, qui n'hésitent pas à diffuser des rumeurs et autres informations erronées". M. Chorfi a souligné que certaines télévisions satellitaires œuvraient actuellement à "impliquer l'Algérie dans des affaires qu'elle a traitées conformément à sa politique traditionnelle constante qui se résume dans la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, le respect de la volonté souveraine des peuples et la défense de la stabilité internationale, notamment en Afrique et dans le monde arabe". D'autre part, M. Chorfi a affirmé que la corporation médiatique est un "élément actif dans la vie nationale et un partenaire stratégique et important dans l'ancrage de la démocratie". Evoquant les réformes dans le secteur de l'information, il a indiqué que la liberté qui caractérise le pluralisme des médias en Algérie est le résultat de "l'ancienne loi sur l'information modifiée dans le cadre des réformes initiées dans le pays en vue d'une adaptation à l'évolution qualitative de l'expérience médiatique plurielle dans le pays". M. Chorfi a estimé en outre, que la question de l'audiovisuel constitue "le maillon le plus important dans ce domaine et a de tout temps fait l'objet de débat chaud vif et d'écrits acerbes par moments". Il a souligné enfin, les différents acquis réalisés par la presse nationale privée et publique en matière de liberté d'expression et d'opinion après vingt ans de pluralisme. "Tout comme les institutions de l'Etat ont pu regagner la confiance perdue avec les différentes catégories du peuple, la presse en Algérie a pu renouer avec son lectorat", a-t-il ajouté.