Une enveloppe de onze (11) milliards de dinars a été accordée à la wilaya de Biskra pour financer un projet de transfert de la ligne de chemin de fer, traversant le chef-lieu de cette wilaya hors du tissu urbain, a indiqué mercredi le directeur des Transports, M. Redha Allali. Ce projet qui vise "l'élimination des contraintes environnementales occasionnées par cette voie située en pleine ville, portera sur la réalisation d'un nouveau tronçon devant relier les parties nord et sud de la wilaya en contournant le centre ville", a souligné le responsable à l'APS. La programmation du projet "s'inscrit en droite ligne des dispositions prévues dans le cadre du plan local de transport et du plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) de la capitale des Ziban", a encore souligné M. Allali, précisant que cette future ligne ferroviaire prendra naissance au pied des monts de Boumankouche, à l'extrême nord de la ville, vers l'oasis de Sidi Ghzal, au sud-ouest. D'une longueur de 18.8 km, cette future infrastructure de base, verra la réalisation de deux gares, l'une pour les voyageurs et l'autre pour le fret des marchandises, ainsi que d'ouvrages d'art "si la nécessité l'imposait", a détaillé ce responsable, soulignant que ce projet sera réceptionné "au cours du quatrième trimestre 2015". Une fois opérationnelle, cette voie ferroviaire "aura un impact certain sur la sécurité routière car elle éliminera définitivement les points noirs signalés sur les passages à niveau", a encore souligné M. Allali, faisant part des autres avantages de cet acquis qui permettra de "réduire les goulots d'étranglements qui se forment lorsque des trains traversent les principaux carrefours de la ville". Le chantier de réalisation de cette voie ferrée permettra la création de 400 postes d'emploi, a par ailleurs indiqué le responsable, signalant la "récupération par les pouvoirs publics des poches foncières urbaines s'étirant sur 6 km après l'enlèvement des rails". Les travaux de réalisation de la nouvelle voie ferrée ont été confiés à quatre (04) entreprises nationales, a encore fait savoir M. Allali, précisant que les procédures d'expropriation des familles touchées par ce chantier (54 cas) ont déjà été entamées.