La disponibilité des produits alimentaires mis sur le marché s'est améliorée dans une proportion allant de 15% à 70% grâce à la production locale ou à l'importation pour faire face à la demande pendant le mois de ramadhan, a indiqué, mercredi à Alger, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada. Le ministre a souligné dans son intervention lors de la réunion regroupant au Palais des Nations le Premier ministre avec les walis, ainsi que certains responsables d'institutions et d'entreprises publiques, qu'il y a "des quantités supplémentaires de certains produits allant de 15 % à 70 %". A titre d'exemple, il a indiqué que l'importation des pois chiche a augmenté de 70 % et que le prix au kilogramme sera situé aux alentours de 150 DA contre 300 DA l'année dernière. Il ajoute qu'en ce qui concerne les huiles de table et le sucre, la hausse des importations "est d'environ 45 %", alors que pour les fruits secs, il y a aussi des importations de quantités supplémentaires mises sur le marché. Pour ce qui est des dérivés de céréales comme la farine et la semoule, des dispositions ont été également prises, selon le ministre, alors que pour la tomate industrielle, des stocks sont constitués par les producteurs. Pour les viandes, le ministre prévoit "qu'il n'y aura pas d'augmentation exorbitante de prix contrairement à l'année dernière lorsque la hausse a été de 30 %". Abordant de la disponibilité des produits agricoles frais, le ministre a estimé que le marché est bien approvisionné car "on est en pleine saison de production", souhaitant que "le comportement des consommateurs" puisse contribuer à la stabilité des prix. Selon le ministre, "le marché est bien approvisionné, mais il y a des changements des habitudes de consommation" des algériens, ce qui induit, selon lui, "une augmentation des prix" de certains produits pendant la première semaine du ramadhan.