L'Algérie a été admise dans le projet JEM-EUSO, un télescope spatial géant de la station spatiale internationale, a annoncé dimanche à Alger le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. "C'est un projet qui regroupe plus de 300 chercheurs de renom de par le monde, affiliés à 80 instituts et agences prestigieuses, telles que la Nasa et l'agence japonaise Jaxa", a précisé le ministre lors d'une conférence de presse tenue au Centre de développement des technologies avancées (CDTA). M. Mebarki a fait savoir que l'Algérie allait participer à ce projet avec 31 chercheurs issus de cinq (5) universités (Annaba, Constantine, Tlemcen, M'sila et Jijel) ainsi que de deux (2) centres de recherche, à savoir le CDTA et son unité de Sétif et le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). Il a ajouté que le CDTA "sera le point focal de ce projet dans ce programme", précisant que la proposition de la participation financière de l'Algérie s'élevait à un (1) million de dollars et sera destinée au déplacement des chercheurs pour l'acquisition du savoir-faire et la conception de certaines parties du télescope géant qui sera arrimé à la station spatiale internationale. Outre l'Algérie, 14 pays participent à ce programme, à savoir le Japon, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Mexique, la République de Corée, la Russie, l'Espagne, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Pologne et la Bulgarie. Le télescope géant JEM-EUSO devrait être opérationnel en 2017 avec pour objectif principal de "percer le mystère de l'origine des particules les plus énergétiques jamais observées dans l'univers en l'état actuel des connaissances".