Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a estimé que l'élection de l'Algérie au Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies est une "reconnaissance" de son rôle de "faire triompher les droits de l'homme à travers le monde". Le président de la CNCPPDH a indiqué, à l'occasion de la célébration du 65e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, que l'élection de l'Algérie au Conseil onusien des droits de l'Homme constitue une "reconnaissance de son rôle en faveur des peuples et des catégories opprimées". "C'est la récompense de tous les efforts déployés par l'Algérie en la personne du président de la république, Abdelaziz Bouteflika", a déclaré Me Ksentini. "Une élection à un poste aussi sensible intervient comme un couronnement des efforts inlassables que ne cesse de déployer le président de la République pour la promotion et la protection des droits de l'Homme dans notre pays", a-t-il précisé, ajoutant que "c'est aussi une reconnaissance de la contribution de l'Algérie et de toutes ses démarches au niveau internationale pour consacrer la culture des droits de l'Homme". Me Ksentini a rappelé que l'Algérie était, il y a 20 ans de cela, visée dans ses fondements par des attaques terroristes ayant ciblé "les piliers de l'édifice de l'Etat moderne" qu'on s'attelait à construire. "Cependant, grâce à des hommes et des compétences, elle a pu vaincre le terrorisme et, aujourd'hui, le peuple jouit de ses droits sociaux et politiques", a-t-il rappelé. "C'est aussi grâce à la sagesse, à la vision et aux décisions fermes du président Bouteflika, notamment par la promulgation de la loi sur la concorde civile et la loi relative à la paix et à la réconciliation nationale qui a pansé les blessures et unifié la société", a expliqué le président de la CNCPPDH, soulignant que "cette perspicacité a contribué à la stabilité du pays". Les participants à la cérémonie de célébration du 65e anniversaire de la Déclaration des droits de l'Homme se sont inclinés à la mémoire du leader sud-africain Nelson Mandela, décédé jeudi dernier, et que la mémoire collective "retiendra comme un modèle pour l'ensemble de l'humanité", a noté Me Ksentini.