Le candidat à la présidentielle du 17 avril 2014, Abdelaziz Belaid, a déclaré, lundi depuis Relizane, qu'il était temps de changer "radicalement" les pratiques politiques et les modes de gestion économique et sociale en Algérie. "Il est temps de procéder à un changement radical, non pas des personnes, mais des pratiques politiques et des modes de gestion économique et sociale du pays", a indiqué M. Belaid lors d'un meeting populaire au neuvième jour de la campagne électorale. Le premier responsable du Front El Moustakbal a affirmé, devant un public nombreux venu le soutenir, que le véritable problème de l'Algérie était la "mauvaise gestion", promettant qu'il veillera personnellement "au remplacement de l'actuel système basé, selon lui, sur la pérennité et le maintien au pouvoir" par un autre système "démocratique et d'alternance". Il s'agit, pour lui, de faire de la ressource humaine l'"axe principal" dans tous les débats sur l'avenir du pays, a-t-il dit, considérant l'Homme comme la "véritable" ressource de l'Algérie. Le programme du Front se base ainsi sur l'élément humain capable de créer la richesse, a-t-il encore fait valoir, tout en promettant de "confier la responsabilité dans les institutions de l'Etat aux personnes qualifiées et intègres". Il a indiqué que l'homme, qui est "l'élément efficace dans les processus de construction et de changement", doit faire l'objet "d'intérêt et d'attention" quant à son niveau de vie, la préservation de sa dignité, la garantie de sa liberté et ses droits sociaux, économiques et politiques. D'emblée, M. Belaid a souligné que la génération de l'indépendance est "tout à fait prête à prendre le flambeau" pacifiquement, précisant que son programme comporte des solutions "concrètes" à même de hisser le pays au diapason des pays les plus développés au monde. Rappelant la devise de sa campagne "L'avenir, c'est maintenant", il a indiqué, sous les ovations de ses partisans, que "la génération de l'indépendance est prête à diriger le pays". Il a enfin appelé les citoyens de Relizane à accomplir, massivement, le 17 avril leur devoir électorale votant pour "l'homme qui incarne l'avenir du pays".