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Cette putréfaction qui tue et brûle la jeunesse palestinienne
Les Palestiniens et le sport
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 11 - 2024

Fadi A, était aux derniers Jeux olympiques de Paris 2024 : «Ghaza, sa seule bouffée d'oxygène, c'était le sport». Quand on parle de la bande de Ghaza assiégée, on parle de 2.300.000 personnes, de plus de 40 clubs qui pratiquent un sport, que ce soit du basket, du football, du tennis de table, de la natation, de l'athlétisme.
Nous, jusqu'en 2011, nous étions la deuxième nation arabe dans l'handisport. Mais quand on regarde les conditions d'entraînement, ce n'est en rien comparable aux autres pays. On s'entraînait sur un terrain de sable, dans la cour de récré d'une école où il n'y avait aucun équipement. Souvent, on n'avait pas de poids».
Le poids était similaire
On lançait des pierres dont le poids était similaire. La fatigue, l'injustice, l'oppression, on faisait continuellement sortir tout cela dans notre sport. Et on a continué. Ce n'est pas seulement Fadi A. À Ghaza et dans la bande de Ghaza, il y un million de success story, mais il y a besoin de les mettre en lumière. À Ghaza, il y a 120 000 porteurs de handicap. Ce génocide, fait plus de 10 000 nouveaux porteurs de handicap. On parle en tout de milliers de porteurs de handicap.
Des milliers d'enfants tués alors qu'ils rêvaient être des stars
Les enfants et leur famille sont pris pour cible là où ils devraient être le plus en sécurité, à savoir chez eux, dans les refuges, dans les hôpitaux et dans les lieux de culte. Des milliers d'enfants tués. Les hôpitaux sont inondés d'enfants gravement brûlés et blessés qui doivent être amputés. Les j (...) avec la bénédiction de plusieurs nations du monde européen continuent de mettre fin à la vie de la future génération.
«Et si c'était leurs enfants ?»
«Je pleure tous les jours, je ne sais plus où je suis et ce que je dois faire, je ne sais pas qui je suis. J'ai souhaité jouer au foot, devenir la star palestinienne. Je suis handicapé, je ne peux plus bouger. Et si c'était leurs enfants ?» Ainsi s'exprime un jeune de 15 ans. Un autre, encore moins jeune, 12 ans, affirme «je voudrai tant aller m'entraîner et jouer au volley mais, les sales sionistes, les monstres de la terre ont tout rasé. Je ne sais pas si un jour…si je suis en vie, je concrétiserai mon rêve». Une demoiselle parle de l'Algérie «je souhaiterai tant pouvoir faire de la natation avec les filles algériennes de mon âge et devenir la championne palestinienne, mais aujourd'hui les bourreaux sionistes que Dieu le tout puissant les élimine».
Des jeunes privés de soins
psychosociaux
Les terrains de sport, les sportifs, les rêves n'existent plus, broyés par des sionistes et leurs consorts européens avec la complicité aussi du Makhzene. Un média étranger rapporte que «malgré la gravité de la situation, les enfants n'ont toujours pas accès à des soins psychosociaux. Avant cette dernière intensification du conflit, plus de 500 000 enfants avaient déjà besoin de soins de santé mentale et d'un soutien psychosocial à Ghaza. Aujourd'hui, tous les enfants ont été exposés à des événements traumatisants dans un contexte de destruction et de déplacements massifs. Pour ne rien arranger, les parents et les personnes ayant la charge d'enfants sont également soumis à un stress intense». Sur les huit athlètes palestiniens qui ont participé aux Jeux olympiques, ils ne restent presque plus personne.
Des athlètes ? Certains d'entre eux sont tués par ces sionistes
Selon le directeur technique du Comité olympique palestinien, parmi les 38 000 victimes de la guerre, environ 300 étaient des athlètes, des arbitres, des entraîneurs et d'autres membres du personnel sportif…Seuls deux athlètes de l'équipe olympique palestinienne sont restés en Palestine : le coureur MD, et le boxeur poids plume WA Sal, de Ramallah. «Avant la guerre, j'ai participé aux championnats d'Asie. C'était agréable d'être là avec d'autres athlètes de la diaspora, de Gaza et de Cisjordanie. En fin de compte, ils sont devenus comme mes frères. Mais certains d'entre eux sont tués par ces sionistes. Un autre, un jeune boxeur, a perdu un œil pendant l'occupation, et avec lui, son rêve»
Le coureur de fond Majed Abu Maraheel…
Il est l'un des athlètes palestiniens les plus en vue à avoir perdu la vie pendant la guerre. Il est devenu le premier Palestinien à participer aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996. Il est mort d'une insuffisance rénale au début de l'année après avoir été incapable de recevoir un traitement à Ghaza ou d'être évacué vers l'Egypte, selon les autorités palestiniennes. «Nous sommes ici pour montrer notre palestinisme», a-t-il déclaré. «Nous sommes déterminés à nous battre jusqu'à la dernière seconde, ce que nous faisons en tant que nation depuis 80 ans».
La natation comme un «outil pour la Palestine»
«Nous avions de très grands espoirs d'aller à Paris 2024 avec des athlètes qualifiés», a déclaré Jayousi, le directeur technique de l'équipe. «Nous avons perdu de nombreuses opportunités en raison de l'arrêt complet de toutes les activités dans le pays». Yazan Al Bawwab, un nageur de 24 ans né en Arabie saoudite et vivant à Dubaï, a déclaré qu'il n'attendait pas de reconnaissance pour ses performances dans la piscine. Il utilise la natation comme un «outil pour la Palestine». «Savez-vous combien de piscines ont été approuvées il y a en Palestine ? Zéro», a déclaré al Bawaab, qui a fait remarquer que l'économie palestinienne est trop petite et trop fragile pour soutenir le développement d'athlètes d'élite. «Il n'y a pas de sport en Palestine. Nous sommes un pays qui n'a pas assez de nourriture ou d'abri, et nous essayons de trouver un moyen de rester en vie. Nous ne sommes pas encore un pays sportif».


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