Les changements opérés au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) s'inscrivent dans le cadre d'une "architecture en place depuis un quart de siècle", a indiqué jeudi la présidence de la République. Ces changements et ces réorganisations au niveau du DRS "portent sur une architecture en place depuis un quart de siècle déjà, et ont pour objectifs de renforcer la capacité et l'efficacité des services de renseignements du pays, et de les adapter aussi aux mutations politiques nationales", a expliqué la même source dans un communiqué. C'est dans le contexte d'un "large mouvement" de réformes sécuritaires et politiques, mis en route en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que le processus, ajoute-t-on, sera couronné prochainement par un projet de révision constitutionnelle. La présidence de la République précise, en outre, que ces réformes ont également concerné, "chaque fois que nécessaire", les institutions chargées de la préservation de la sécurité, à l'image des réorganisations entamées et des changements réalisés au niveau du DRS, "lequel a concouru avec abnégation à la sauvegarde de l'Etat, assume des missions d'intérêt national majeur et recèle des ressources humaines aux compétences avérées".