Cinq (5) nouvelles zones industrielles en cours d'aménagement dans la wilaya de Constantine devraient régler le problème du foncier qui entrave la concrétisation de nombreux projets d'investissement, a indiqué lundi le président du bureau local de la Confédération algérienne du patronat (CAP), El Hamel Merniz. La question du foncier a fait que 250 investisseurs seulement sur les 747 ayant fait valider, depuis 2012, leur projet par le Calpiref (comité d'assistance à la localisation, la promotion de l'investissement et de la régularisation du foncier), ont obtenu un accord pour l'attribution d'un terrain, a ajouté M. Merniz dans une déclaration à l'APS en marge d'une journée d'étude sur "l'investissement productif, réalités et perspectives", soulignant qu'en tout, ce ne sont pas moins de 1.975 dossiers d'investissements pouvant créer près de 144.000 emplois qui ont été déposés pour validation. Le président du bureau local de la CAP a fait part du "souhait" des opérateurs de voir "s'accélérer" les travaux d'aménagement des zones industrielles d'Ain Abid (500 hectares), de Didouche-Mourad (300 hectares), d'Ibn Badis (150 hectares), d'Ain Smara (120 hectares) et d'Ali Mendjeli (25 hectares), d'autant, a-t-il noté, que trois zones seulement parmi les 11 sont en cours de viabilisation. M. Merniz a insisté sur la nécessité "d'accélérer les procédures relatives à l'attribution d'assiettes foncières et à la remise des actes de concession, afin de permettre la concrétisation des projets". La journée d'étude sur "l'investissement productif, réalités et perspectives" s'inscrit dans le cadre des objectifs tracés par la CAP visant le développement de l'entreprise algérienne à travers le soutien de l'investissement productif et l'accompagnement des porteurs de projets, a-t-on indiqué. Les nouvelles mesures du gouvernement en matière de facilitation, d'accompagnement et d'accès aux financements, dans le cadre de la promotion de l'investissement, devaient être débattues au cours de cette rencontre organisée à la maison de la culture Malek-Haddad. En plus de plusieurs opérateurs économiques, ont pris part à cette rencontre des représentants de la chambre de commerce et d'industrie, de la direction des impôts, de l'agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) et de la banque de développement local (BDL).