Le mois de Ramadhan est l'occasion d'activités culturelles qui sont dominées par les soirées musicales où les genres traditionnels et populaires ont la plus grande part. Ainsi, la 3ème édition du «Festival de wilaya de la chanson chaâbie pour jeunes», rendez-vous annuel dédié à la découverte de jeunes talents de cette musique populaire, s'est ouverte officiellement jeudi soir à Alger, en présence du ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, Mustapha Hidaoui. Le Festival se déroule à l'esplanade de Riad El Feth, sous le slogan ''Talents prometteur, gardiens du patrimoine'', avec quelque 70 candidats inscrits (en ligne) à cette édition. Les premières qualifications mettront aux prises jusqu'au 10 mars des jeunes interprètes issus outre Alger, de Béjaïa, Blida, Bouira, Ghardaïa et Tizi Ouzou, afin de désigner, dans un premier tour 24 candidats, puis 12 et enfin 6 concurrents pour la phase finale. Les qualifications pour la 3ème édition de ce festival se poursuivent jusqu'au 10 mars à travers les espaces culturels de la capitale dans le cadre du programme d'animation artistique et culturelle de la wilaya d'Alger durant le mois de Ramadhan. Les prestations des candidats seront évaluées par un jury de professionnels qui dévoilera les noms des trois premiers lauréats lors d'une cérémonie prévue le 24 mars prochain à la salle Ibn Khaldoun. Pour celles et ceux qui préfèrent rester chez eux, il y a les programmes offerts par les chaînes de télévision. Dans ce sens, les médias ont été appelés par le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, à «proposer un produit national de qualité durant le mois de Ramadhan, vu son rôle dans la mise en lumière des valeurs nationales et la promotion de l'identité culturelle nationale». Lors d'une plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée, jeudi, aux questions orales, il a insisté sur la nécessité pour les médias nationaux de veiller, à travers les programmes diffusés durant le mois de Ramadhan, à préserver l'authenticité du peuple algérien, reflet de son enracinement identitaire, et de bannir toute forme de violence. Après avoir évoqué certains aspects qui ont suscité l'indignation de l'opinion publique dans des programmes diffusés au début du mois de Ramadhan, le ministre de la Communication a réaffirmé «la nécessité de faire preuve de professionnalisme, de respecter les pratiques professionnelles et de se conformer aux textes juridiques régissant ce domaine». «Les médias nationaux sont tenus de respecter la loi et de ne pas porter atteinte à l'identité nationale», a-t-il dit, soulignant que le ministère, qui y attache la plus grande importance, veille à le rappeler lors de rencontres périodiques avec les directeurs d'établissements médiatiques.