Au total 42 personnes ont trouvé la mort et 1.071 autres ont été blessées dans 932 accidents corporels survenus sur la route en 2015 dans la wilaya d'Alger, a indiqué jeudi un officier supérieur de la Direction Générale de la Sûreté nationale (DGSN). " Il y a eu deux décès de moins par rapport à 2014 où l'on a enregistré 44 décès", a indiqué le commissaire principal Mohamed Filali relevant du Service de la sécurité publique de la sûreté de Wilaya d'Alger ajoutant que le nombre de blessés était également en baisse enregistrant 1264 cas en 2014 tout comme celui du nombre des accidents avec 1138 cas. Selon lui, l'élément humain a constitué la principale cause de ces accidents (913 cas) contre 1129 en 2014. La vétusté des véhicules a constitué la cause de trois accidents aussi bien en 2014 qu'en 2015 alors que l'élément lié à l'environnement est responsable de 6 et 4 accidents respectivement en 2014 et 2016. Pour réduire le nombre de morts sur les routes "les services de sécurité accordent une grande importance à la prévention, en organisant des campagnes de sensibilisation à destination des usagers de la voie publique pour les appeler au respect du code de la route", a rappelé l'officier. Il a ajouté que la prévention représente une importance plus importante que la répression pour réduire les accidents de la route "car on ne peut pas mettre un policier dans chaque rond-point", a insisté le conférencier. A cette occasion, il a invité les imams, les enseignants et les éducateurs des scouts à intensifier les conseils pour le respect du code de la route. Concernant les mesures coercitives, les mêmes services ont enregistré de nombreuses infractions au code de la route pour établir 146.000 contraventions forfaitaires en 2015 contre 135.000 en 2014, a indiqué le conférencier. Enfin M. Filali a souligné qu'il y a un plan pour améliorer la fluidité de la circulation à Alger dans les heures pointe notamment de 6h à 9h et de 15h à 18h, "plage horaire pendant laquelle les services de sûreté de la wilaya d'Alger sont en alerte ", a-t-il conclu le conférencier.