Le Parlement panafricain s'aligne sur les décisions de l'ONU et de l'UA sur la question de décolonisation du Sahara Occidental, a indiqué mardi à Alger le président de ce Parlement, Nkodo Dang, qui effectue depuis lundi une visite officielle de quatre jours en Algérie. "Nous avons évoqué le problème du Sahara Occidental, qui est un peuple sous occupation et nous nous alignons sur les décisions internationales, notamment l'ONU (Naions unies) et puis de l'UA (Union africaine)", a-t-il déclaré à la presse à l'issue des entretiens qu'il a eus avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. "Nous avons combattu la colonisation, il est hors de question, aujourd'hui, que ce genre de situation arrive en Afrique", a expliqué le responsable, estimant qu'il "est dommageable pour le continent africain, qui est en marche vers l'intégration, qu'un peuple soit encore sous occupation". M. Dang a souligné également être venu en Algérie pour "remercier les autorités algériennes pour les efforts qu'elles font pour le Parlement panafricain", relevant, à ce propos, que l'Algérie "a déjà signé l'acte additif de ce Parlement, qui fera de lui, demain, un organe législatif". Le président du Parlement panafricain a par ailleurs souligné le rôle que pourrait jouer l'Algérie, qui "est un pays porteur", dans la ratification de l'acte additif de cette institution africaine. "Une fois ici, en Algérie, je crois que toute la région de l'Afrique du Nord pourra faire le pas dans le sens de la ratification+ de l'acte additif+. Nous avons besoin de 28 ratifications pour que ce protocole rentre en vigueur", a-t-il indiqué. Il a affirmé, par ailleurs, avoir apprécié les efforts qui "viennent d'être faits par l'Algérie en terme de liberté d'expression, à travers la nouvelle constitution qui a apporté beaucoup de nouveautés". "Au moment où certains pays essaient de faire des reculs, l'Algérie a ouvert toutes les libertés, individuelles et collectives en tenant compte dans la nouvelle constitution du genre et de la représentation des femmes", a-t-il relevé. Il a estimé que cette Constitution "vaudrait école demain", relevant le rôle du président de la République, Abdelaziz Bouteflika dans la révision de cette constitution qui fera "la fierté du continent africain".