Le ministre des moudjahidine, Tayeb Zitouni a souligné jeudi à Alger la nécessité de poursuivre l'organisation du concours du 1er novembre pour encourager l'innovation dans l'écriture et la recherche de l'Histoire et de la guerre de libération nationale au profit des générations montantes. Lors de la remise des prix aux lauréats du concours du prix du 1er novembre 1954, en présence de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, M. Zitouni a indiqué que ce prix, institué par décret présidentiel et organisé chaque année par le ministère des Moudjahidine, vise à "récompenser les meilleures œuvres littéraires et artistiques et les études et recherches sur l'histoire de la guerre de libération". 14 participants ont été primés pour leurs travaux sur la recherche en Histoire, le roman, la nouvelle, la poésie et l'audiovisuel. Le prix du théâtre n'a pas été remis car les travaux présentés n'étaient pas concluants", selon les organisateurs. Le ministre a rappelé que le concours est ouvert aux jeunes plumes intéressées par l'écriture de l'Histoire de la guerre de libération en vue d'encourager l'innovation et la valorisation du legs historique et culturel". Il a annoncé à l'occasion le lancement de l'édition 2016 de ce concours, appelant les étudiants, les chercheurs et les journalistes à y participer. M. Zitouni a souligné par ailleurs l'importance de cette rencontre qui coïncide avec la journée du savoir (16 avril). Il a rappelé également le rôle du Centre national d'études et de recherche sur le Mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954, qui est, a-t-il dit, un établissement public qui assure la continuité du patrimoine historique et culturel et préserve le legs intellectuel et la mémoire de la nation". Le ministre a souligné en outre que "les acquis réalisés sur ce plan devront être renforcés par la création de l'école nationale de l'Histoire, avec la contribution du Centre national d'études et de recherche sur le Mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954".