Le ministre des moudjahidine, Tayeb Zitouni a affirmé jeudi que l'histoire de la Révolution nationale devrait être écrite par des plumes algériennes sur la base d'une vision "sage et consciencieuse" en vue de promouvoir et d'inculquer les valeurs de la Révolution nationale aux jeunes générations". "L'écriture de l'histoire nationale occupe une place importante au sein des principales priorités du secteur", a indiqué le ministre lors de l'ouverture des portes ouvertes sur le Centre national d'études et de recherche sur le Mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954, qui se tiendront durant un mois, soulignant que "les travaux sur la mémoire nationale et l'histoire avancent à un rythme rapide depuis la mise en œuvre du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a accordé une attention particulière à l'écriture de l'histoire de la résistance et de la Guerre de libération nationale et à l'édification d'une Ecole nationale indépendante à même de prendre en charge ce volet. Il a rappelé à cet effet le rôle du Centre national d'études et de recherche sur le mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954, qui a ouvert "plusieurs ateliers scientifiques encadrés par des compétences spécialisées dans la recherche scientifique et la documentation". Le ministre a souligné "la nécessité d'écrire l'histoire nationale et de l'inculquer aux jeunes générations pour leur permettre de mieux comprendre le présent et de construire l'avenir, en application des orientations du président de la République visant à préserver le patrimoine historique et culturel du pays". Le décret exécutif du 14 mars 2016 portant "organisation de l'administration centrale du ministère des moudjahidine" accroît l'intérêt accordé à l'histoire du patrimoine historique et culturel, a souligné le ministre qui a évoqué l'article 62 de la Constitution, lequel cite parmi les devoirs de l'Etat, "la promotion de l'écriture de l'histoire et de son enseignement aux jeunes générations". Dans ce cadre, "un groupe de travail interministériel a été installé pour évaluer l'enseignement de l'histoire, proposer les moyens susceptibles de le promouvoir et consolider sa méthodologie sur la base d'une nouvelle approche, qui doit être au diapason de la modernité et des progrès survenus dans le système éducatif".