Les travaux d'un atelier international sur le rôle de l'internet et des réseaux sociaux dans la prévention et la lutte contre la radicalisation et le cyber-terrorisme ont débuté mercredi à Alger. L'atelier, qui s'étalera jusqu'à jeudi, réunit des hauts fonctionnaires et des experts, notamment dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, de la justice, de la police, des différents services de sécurité, du culte, des médias, de l'éducation et de la recherche scientifique (gestion et contrôle des réseaux internet) engagés en matière de lutte contre le cyber-terrorisme. Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel a souligné à l'ouverture des travaux qu'en organisant cet atelier, "l'Algérie est guidée par le souci de protéger sa propre sécurité dans un environnement régional marqué par la persistance et même l'extension de la menace terroriste". "Réduire, à défaut d'éliminer, l'usage d'internet par les groupes terroristes, c'est contribuer à la réduction de leur mobilité, de leur connectivité, de leur propagande, de leur moyen préféré de radicalisation et de recrutement, et en fin de compte, à l'affaiblissement de leurs capacités", a-t-il soutenu. Les réseaux sociaux et internet "constituent aujourd'hui des vecteurs de communication abondamment exploités par les groupes terroristes dans la propagation de leurs discours et idéologies extrémistes ainsi que dans leurs activités de radicalisation et de recrutement", selon une de conception de la rencontre. La participation à cet atelier est ouverte aux membres du forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF), aux pays de la région du Sahel, aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU, aux représentants des organes onusiens en charge de la lutte contre le terrorisme et à des organisations régionales et internationales disposant de compétences en la matière.