Initialement fixée au 13 juillet, la tenue de l'atelier national portant réforme de l'examen du Baccalauréat a été décalée au 14 du même mois, a annoncé, mardi à Ain Temouchent, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Regroupant les représentants du ministère et les partenaires sociaux, cette rencontre a été fixée, pour un problème de calendrier, au 14 juillet pour l'adoption du communiqué commun élaboré par une commission composée du ministère et des partenaires sociaux, a-t-elle indiqué dans une déclaration à la presse en marge des festivités commémoratives de la fête de l'indépendance. Plusieurs hypothèses portant réformes de cet examen seront débattues à l'occasion de cet atelier, a-t-elle indiqué, faisant savoir que, dès à présent, cette commission, qui travaille depuis une année, est tombée d'accord sur la nécessité de réduire le nombre de jours d'examen et la manière de valoriser le travail continu des élèves. Nouria Benghebrit s'est félicitée des efforts consentis par la famille éducative, qui a fait face à une fin d'année mouvementée, et relever le défi d'organiser, en quinze jours, le BAC partiel, sachant que cet examen nécessite une année de préparation. Se déclarant fière des résultats des examens de la 5ème année primaire et du brevet d'enseignement moyen, la ministre a mis l'accent sur le travail continu des pédagogues, l'amélioration des programmes pédagogiques, dont les résultats ne peuvent être évalués que dans une dizaine d'années, et la distribution des nouveaux manuels scolaires, dès septembre prochain, concernant les deux premières années du primaire et la première année moyenne. Ces mêmes manuels ont été revus par des experts, afin d'éviter toute erreur dans leurs contenus. Pour poursuivre ces efforts, la rentrée de tous les responsables a été fixée au 21 août prochain, a ajouté la ministre, mettant l'accent sur la numérisation du secteur, dont les premiers résultats concrets apparaitront dans moins d'une année. La gouvernance de proximité et la mise en application de la charte d'éthique du secteur de l'éducation paraphée par les partenaires sociaux, marqueront, également, la prochaine rentrée. Le ministère ouvrira, par ailleurs, des discussions avec les partenaires sociaux concernant la problématique de la retraite et son évolution au niveau du secteur de l'éducation, notamment la retraite anticipée, a-t-elle indiqué.