Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, a plaidé lundi à Vienne pour la réforme du système financier et bancaire mondial afin de mieux lutter contre le blanchiment d'argent et la corruption, a indiqué un communiqué du ministère. S'exprimant à la 7ème session de la conférence des Etats Parties à la convention des Nations Unies contre la corruption (ONUDC), M. Louh a appelé à "la réforme du système financier et bancaire mondial, en rapport notamment avec le commerce international dans le but de faire face au blanchiment du produit du crime et aux paradis fiscaux qui constituent aujourd'hui un défi à la volonté commune de lutter contre la corruption sous toutes ses formes", a souligné la même source. Il a relevé, par la même occasion, "l'engagement de l'Algérie en matière de lutte contre la corruption qui s'exprime clairement à travers la forte volonté politique découlant du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à travers la réforme profonde de la justice et le renforcement de son indépendance, la modernisation et le développement des modes de gestions et le renforcement de la formation du magistrat pour lui permettre de faire face aux nouvelles formes de criminalité, notamment le crime organisé transnational". Par ailleurs, M. Louh a exprimé son "appréciation positive" du déroulement de l'examen du premier cycle dont l'Algérie a fait l'objet en 2013 et de l'expérience précieuse qu'elle a acquise en assurant à deux reprises la mission de pays examinateur, relevant que les recommandations issues du rapport d'examen de l'Algérie "ont fait l'objet d'une attention particulière ayant abouti à la révision du code de procédure pénale, à travers l'introduction d'un chapitre dédié à la protection des témoins, victimes, experts et dénonciateurs". Il a indiqué que l'Algérie "a donné son accord à la publication sur les sites gouvernementaux et sur celui de l'ONUDC, du rapport d'examen dans une totale transparence".