Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelaziz Belaid, a affirmé, dimanche à Tiaret, que le peuple algérien qui refuse toute ingérence dans les affaires internes du pays, décidera seul de son destin, rejetant toute tutelle. Lors d'un meeting animé à la maison de la culture Ali Maachi, M. Belaïd a dénoncé l'ingérence du parlement européen dans les affaires internes du pays, affirmant que "l'Algérie est un pays souverain et que le peuple algérien décidera seul de son destin et refuse toute tutelle". Déclarant que "notre pays est fortement ciblé", le prétendant à la magistrature suprême a qualifié la décision du parlement européen d'ingérence flagrante dans "nos affaires internes", affirmant que "le peuple algérien décidera seul de son destin" et "exprimera, le 12 décembre prochain, sa position en vue de faire sortir le pays de ce tunnel sombre". La date du 12 décembre prochain marquera la naissance d'une nouvelle République, celle rêvée par le peuple algérien et le début d'une nouvelle ère pour l'édification d'institutions jouissant de la confiance des citoyens, a estimé le candidat du Front El-Moustakbel. Pour M. Belaïd, les pratiques consacrées ces 20 dernières années, marquées par l'emprise de l'argent sur le pouvoir, la bureaucratie et l'achat des consciences, ont retardé le développement de l'Algérie et fragilisé ses infrastructures. Il a appelé, dans ce sens, à transmettre le flambeau à la génération de l'indépendance afin de poursuivre le processus lancé par les aïeux et les chouhada qui ont consentis d'énormes sacrifices pour le recouvrement de la dignité de l'Algérie, estimant que la passation du flambeau à la génération post indépendance est une responsabilité à assumer devant le peuple et l'histoire. Le prétendant à la magistrature suprême s'est engagé à s'ouvrir sur toutes les initiatives et les capacités existantes tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays "en vue de contribuer à l'édification d'une Algérie forte et une économie solide", promettant d'ériger l'Algérie, dans quelques années, en véritable force économique et politique. Réaffirmant que le problème de l'Algérie ne réside pas dans le manque de capacités mais plutôt dans le choix de responsables capables de gouverner et aux mains propres, qui ne sont pas impliqués dans la dilapidation des deniers publics, M. Belaïd s'est engagé à accorder toutes les facilitations, notamment aux investisseurs en vue de réaliser une véritable relance économique. Le candidat s'est engagé à soutenir le secteur de l'Agriculture, épine dorsale de l'économie, d'autant que la réalisation de l'autosuffisance alimentaire fait partie intégrante de la souveraineté nationale. "Pour ne pas devenir esclaves des pays d'où nous importons notre nourriture, il faut doter les agriculteurs des moyens matériels et humains nécessaires, en excluant les personnes étrangères à ce secteur", a-t-il soutenu. Evoquant les capacités dont dispose la wilaya de Tiaret, le candidat à la présidentielle a souligné que Tiaret, cette wilaya agricole par excellence et l'un des principaux producteurs de céréales, retrouvera sa place, après l'éradication de la bureaucratie et la décentralisation des décisions, pour l'ériger en pôle agricole, s'engageant, également, à développer l'industrie de la transformation des produits agroalimentaires". En outre, il s'est engagé à rouvrir le dossier de la raffinerie de la wilaya, outre l'élaboration d'une carte sanitaire nationale pour une meilleure répartition des cadres médicaux, selon les besoins de chaque région.