Le NA Husseïn-Dey, encore battu lundi dans le derby face au leader, le CR Belouizdad (1-0), a aligné une troisième défaite de suite depuis le début de la phase retour de Ligue 1 de football, devenant la seule équipe à ne pas avoir récolté jusque-là le moindre point après trois journées disputées lors de la seconde partie de la saison. La situation est d'autant plus inquiétante pour le Nasria qui n'arrive plus à gagner en dépit du changement opéré au niveau du staff technique, avec l'arrivée en janvier de l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi, en remplacement de Lakhdar Adjali, limogé. Le déclic tant espéré par les dirigeants du NAHD, dont le président Mahfoud Ould-Zmirli est de plus en plus contesté par les supporters, n'a pas eu lieu, alors que l'équipe est appelée à aborder le reste du parcours avec un rythme de "champion" pour éviter la relégation. La saignée s'est poursuivie avec le transfert du milieu de terrain Dadi El-Hocine Mouaki, signataire avec l'ES Sahel également, et du défenseur Naoufel Khacef, parti rejoindre le club français des Girondins de Bordeaux. Une stratégie "inexpliquée" adoptée par la direction du club algérois, alors qu'elle aurait pu reporter ces transactions jusqu'à l'été prochain, pour permettre à l'équipe de préserver son équilibre et réaliser l'objectif du maintien. L'instabilité au niveau de l'encadrement technique est l'autre raison qui explique la situation difficile dans laquelle se trouve le NAHD aujourd'hui, avec la succession de pas moins de trois techniciens depuis le début de la saison : Rezki Remane, Lakhdar Adjali et Azzedine Aït Djoudi donc, ce dernier ayant écopé lundi de deux matchs de suspension pour "critique d'un officiel dans les médias".