Le site de la LFP a mentionné dans son communiqué que le NAHD est interdit de recrutement en raison des dettes cumulées au niveau de la CNRL de la FAF. Une source autorisée du club a révélé hier à Liberté que toute la situation est assainie. "Je pense qu'il y a un problème de timing au niveau de la LFP, en raison de la publication erronée de cette information qui est fausse, dans la mesure où on avait payé en fin de semaine jusqu'au dernier centime nos dettes. On a payé les 240 millions de centimes pour le joueur Bourkeb qui est la cause de cette interdiction, on a payé 50 000 DA de frais à la CNRL et 70 000 DA pour l'avocat. Donc on n'a absolument rien à se reprocher. Je pense que la LFP va rectifier son erreur en enlevant le nom du NAHD sur le communiqué", révèle notre source. Il est vrai que la réunion du bureau exécutif de la LFP s'est tenue lundi, alors que le NAHD a régularisé sa situation mercredi, ce qui explique cette erreur. Le NAHD avait recruté durant ce mercato trois joueurs, Moulay du MCO, le Libyen Mouyad El-Gritli et Lyès Sidhoum de l'Entente de Sétif. Il a en outre libéré quatre joueurs : Amine Touggai à l'Espérance de Tunis ; Walid Zerdoum et Dadi Mouaki à l'Etoile du Sahel de Sousse ; Nawfel Khacef aux Girondins de Bordeaux. Les quatre joueurs ont rapporté au NAHD 550 000 euros. Concernant le cas du joueur mauritanien, notre source révèle que la FIFA avait saisi le club l'intimant de régler le cas de ce joueur avant le 5 février. "On a justement engagé un avocat spécialisé dans ces affaires pour prendre en charge le cas du Mauritanien avant le 5 février, on reste très optimiste quant à l'issue de cette affaire", explique-t-il. Ledit joueur est encore sous contrat avec le NAHD jusqu'en 2022, il réclame deux années de mensualités alors qu'il n'avait joué que deux matchs avec le club, arguant qu'il s'est blessé au NAHD, alors que les dirigeants du club affirment le contraire. "Il a été blessé avec l'équipe nationale mauritanienne, il ne peut pas s'être blessé avec nous alors qu'il n'a joué que deux matchs", ajoute la même source. Même le cas de certains entraîneurs est toujours en suspens, à l'instar de Rezki Remane et Lakhdar Adjali qui attendent d'être régularisés. Le président Bachir Ould Zemirli a été obligé de payer l'amende de 70 millions de centimes pour pouvoir engager le 3e entraîneur Azzedine Aït Djoudi, conformément à la réglementation en vigueur.