Le Secrétaire général (SG) du parti du Front de libération national (FLN), Abou El-Fadl Bâadji, a affirmé, samedi à Laghouat, que "le projet d'amendement de la Constitution, soumis à référendum le 1er novembre prochain, constitue une étape vers des réformes politiques et socio-économiques". Intervenant lors d'un meeting populaire animé à la maison de la culture "Tekhi Abdallah Benkeriou", dans le cadre de la campagne référendaire, M. Bâadji a indiqué que "le projet d'amendement constitutionnel renferme également des mécanismes garantissant le principe d'équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire". Le responsable partisan a mis en exergue, par ailleurs, la question "de la réduction des prérogatives du Président de la République, la limitation des mandats présidentiel et parlementaire, consacrant ainsi la notion de pouvoir des institutions et non des personnes, avant d'estimer aussi "très positive" la démarche de la création de la Cour Constitutionnelle. Soulignant "qu'il n'existe pas dans le monde de Constitution ayant faitl'objet de consensus et d'unanimité des différentes composantes de la classe politique", M.Baadji a toutefois relevé "de nombreux points ayant fait consensus dans la nouvelle constitution". De plus, le projet d'amendement de la constitution a tranché la question de l'identité et du référent religieux, a-t-il ajouté. Le SG du parti du FLN a soutenu, au terme de son intervention, que "l'édification de l'Etat devra se faire par étapes, eu égard au lourd héritage de l'ancien système, et que la réforme et le développement devront s'opérer selon des approches étudiées à même de garantir l'efficacité et atteindre le changement escompté".