Des leaders de partis politiques ainsi que des organisations nationales ont réitéré leur appel, mercredi au 8ème jour de la campagne référendaire sur le projet d'amendement de la Constitution, à voter en faveur de ce texte qui "consolide" le principe d'Etat de droit et "renforce" les institutions de l'Etat. A cet égard, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a estimé, depuis Médéa, que "l'approbation par le peuple de la nouvelle constitution constituera un nouveau démarrage pour le pays et une étape charnière dans son histoire". S'exprimant à l'occasion d'une rencontre de proximité, il a affirmé que la nouvelle constitution va permettre de "consolider le principe d'Etat de droit et renforcer les institutions de l'Etat". M.Zitouni a considéré, d'autre part, que l'édification d'un Etat fort "ne peut se réaliser sans partis politiques forts et structurés", estimant que "l'activité associative ne peut se substituer au travail et l'engagement sur le terrain des formations politiques". De son côté, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Baadji Abou El Fadl, a salué à Chlef, les dispositions de la nouvelle Constitution, affirmant que celle-ci contribue à "renforcer" la démocratie et "consacre" le principe de l'alternance au pouvoir à travers la limitation des mandats. Il a exhorté les électeurs à voter en faveur du projet d'amendement de la Constitution, qui sera la "source des réformes" revendiquées par le Hirak pour une Algérie nouvelle. Dans le même ordre d'idées, la nouvelle présidente du parti Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), Fatma Zahra Zerouati, a affirmé, depuis Mecheria (Naama), que le seul moyen de parvenir à un changement dans le pays est de voter en faveur du projet d'amendement constitutionnel. Pour Mme Zerouati, la date du 1er novembre est "une opportunité pour opérer un véritable changement et remettre le train sur les rails via la nouvelle Constitution qui promet la construction de fortes institutions pour une Algérie meilleure". D'autres parties, à l'image de L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), ont appelé aussi les électeurs à voter pour le projet d'amendement de la Constitution. Lire aussi: L'amendement de la Constitution pierre angulaire du processus de changement Le Secrétaire général de l'UGTA, Salim Labatcha, a appelé, lors d'une rencontre régionale-sud des cadres syndicaux tenue à Laghouat, les militants de l'UGTA à se rendre massivement, le 1er novembre prochain, aux urnes pour se prononcer sur le projet de la Constitution amendée que l'UGTA accompagne et qui", a-t-il dit, renferme plusieurs changements profonds. Le projet de la Constitution amendé a été profondément étudié et examiné par des cadres et spécialistes de la Centrale syndicale, a-t-il fait remarquer en saluant les changements profonds contenus dans le projet de la Constitution amendée et prévoyant de nouvelles instances de contrôle, augurant de l'orientation vers l'édification d'une Algérie nouvelle. A Tissemsilt, le Conseiller auprès du Président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a indiqué lors d'une rencontre avec des représentants de la société civile de la wilaya que le projet d'amendement de la Constitution donne à la société civile toute l'importance pour qu'elle participe à l'élaboration des politiques locales et nationales. L'amendement de la Constitution, a-t-il précisé, permettra la participation des associations au niveau local en les impliquant à déterminer les priorités dans la mise en œuvre des projets de développement dans les différentes régions du pays", ajoutant que "la société civile aura un rôle de veille et de contrôle dans la lutte et la prévention de la corruption."