Le président du mouvement El Islah, Fillali Ghouini a insisté, samedi à Mostaganem, sur la nécessité de voter en faveur du projet d'amendement de la Constitution qui préserve la mémoire nationale avec tous ses éléments, garantit sa protection et assure sa transmission aux générations futures. Animant un meeting populaire à Mostaganem dans le cadre de la 11ème journée de la campagne référendaire, Fillali Ghouini a indiqué que son parti appelle au vote du projet d'amendement de la Constitution. "Ce projet immunise le dossier de la mémoire nationale et la renforce pour devenir une passerelle vers l'Algérie Nouvelle qui ouvrira la voie devant les compétences nationales notamment les jeunes pour contribuer à la prise de décisions et de la gestion de l'intérêt général", a-t-il précisé. L'orateur a rappelé que le projet d'amendement intervient après une large consultation qui a touché des partis, des syndicats, des associations, des experts et des citoyens qui ont contribué à formuler un texte avec un meilleur contenu. L'intervenant a également déploré les critiques de certaines parties concernant des aspects contenus dans la Constitution soumise au référendum populaire le 1er novembre prochain, notamment au regard des constantes nationales et du statut particulier des communes pauvres et l'envoi des unités de l'ANP hors des frontières nationales dans le cadre des missions de maintien de la paix. Le président d'El Islah a souligné que "la prise en charge de l'amendement constitutionnel des composantes de l'identité nationale notamment l'amazighité met un terme à l'exploitation politique et renforce ces éléments fondamentaux, les préserve en tant que facteurs de l'unité nationale", ajoutant que "ceci n'est pas facteur et vecteur de discrimination et de division des Algériens". Par ailleurs, Fillali Ghouini a passé en revue de nombreux points positifs que le projet d'amendement de la Constitution apportait, notamment la protection des droits et des libertés, consacrant l'indépendance du pouvoir judiciaire et le renforcement du rôle de la société civile. Il a appelé les Algériens à faire du 1er novembre un rendez-vous pour faire barrage aux parties s'opposant à la nouvelle ère.