Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, a affirmé dimanche à Tébessa que le projet d'amendement de la Constitution soumis au référendum populaire le 1er novembre prochain "garantit la liberté d'opinion et la liberté de pratique du culte dans le cadre des lois en vigueur". Dans un meeting populaire animé à la maison de la culture Mohamed Chebouki devant une foule nombreuse dans le cadre de la campagne référendaire, Baadji a indiqué que "le projet d'amendement de la Constitution de 2020 garantit la liberté d'opinion et la liberté de la pratique du culte conformément aux lois en vigueur". "L'article 51 des droits fondamentaux, des libertés publiques et des devoirs du projet d'amendement de la Constitution affirme l'inviolabilité de la liberté d'opinion et garantit l'exercice des cultes dans le respect de la loi", a-t-il détaillé. Le secrétaire général du FLN a appelé "à éviter durant cette phase délicate les rumeurs qui découlent d'une mauvaise compréhension des articles du projet de la Constitution par certains individus" et a conseillé aux citoyens "d'écouter plutôt les avis des spécialistes en droit constitutionnel". Recommandant une "participation massive" de toutes les composantes sociales, M. Baadji a considéré que "le projet d'amendement de la Constitution qui est un document consensuel qui répond à la volonté populaire exprimée par ‘le Hirak béni' constitue en soi un acquis autour duquel il faut se mobiliser". L'intervenant a cité, entre autres raisons qui incitent à voter pour le projet d'amendement de la Constitution, "la constitutionnalisation de la Proclamation du 1er novembre 1954, la consolidation des libertés individuelles et collectives, l'instauration du principe d'équilibre entre les pouvoirs, l'occasion offerte aux partis politiques de jouer leurs rôles et d'assurer la complémentarité entre toutes les forces".