Le Parlement régional du gouvernement semi-autonome de Catalogne (Espagne) a adopté une résolution affirmant que l'entité sioniste commettait un crime d'apartheid contre le peuple palestinien, ont rapporté des médias. Lors d'un vote historique, le Parlement de Catalogne a affirmé que l'entité sioniste commettait un crime d'apartheid contre le peuple palestinien, devenant ainsi la première chambre en Europe à lancer une telle accusation contre l'occupant sioniste. La résolution reproche à l'entité sioniste d'appliquer un système "contraire au droit international et équivalent au crime d'apartheid contre la population palestinienne des territoires occupés, tel que défini dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale". Le parti de gauche catalan "En Comu Podemos" a déclaré dans un tweet célébrant la résolution : Le Parlement, première institution européenne à reconnaître que l'entité sioniste "commet le crime d'apartheid contre le peuple palestinien, comme l'ont noté Amnesty International et Human Rights Watch". Le tweet rapporte une déclaration de la législatrice Susana Segovia Sanchez : "C'est un moment historique. Aujourd'hui, nous appelons par son nom la violation des droits de l'Homme en Palestine". La résolution appelle le gouvernement de la région semi-autonome et le gouvernement central espagnol à tenir l'entité sioniste pour responsable d'apartheid, comme le recommandent Amnesty International et Human Rights Watch. Le Comité national palestinien de boycott, désinvestissement et sanctions (BNC), la plus large coalition de la société civile palestinienne, a salué le Parlement de Catalogne pour sa résolution reconnaissant et condamnant le crime d'apartheid de l'entité sioniste contre le peuple palestinien. "Avec cette résolution historique, le Parlement de Catalogne devient le premier Parlement d'Europe à reconnaître publiquement que le système appliqué par l'entité sioniste aux territoires (palestiniens) occupés est contraire au droit international et équivaut au crime d'apartheid tel que défini dans la Statut de Rome de la Cour pénale internationale, article 7.2 (h)", a-t-il réagi dans un communiqué. Inspiré par cette résolution, le Comité national palestinien du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) a dit s'attendre à ce que le gouvernement de Catalogne et le gouvernement espagnol interdisent et suspendent le commerce avec l'entité sioniste. Dans son rapport de février 2022, Amnesty avait appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à imposer des sanctions ciblées, telles que le gel des avoirs des responsables de l'entité sioniste les plus impliqués dans le crime d'apartheid, et un embargo complet sur les armes.