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La déflagration
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 12 - 2014

Ainsi donc les Etats-Unis - a déclaré le secrétaire d'état US, M.John Kerry - mettront leur véto au projet de résolution palestinienne pour une reconnaissance de l'Etat Palestinien. Ce qui, sur le plan personnel au moins, n'est pas une surprise. Durant sa campagne pour l'investiture à la Maison Blanche, il avait abattu ses cartes. L'entité sioniste, avait-il déclaré alors, est l'alpha et l'oméga de la politique US au Moyen-Orient. Pour paraphraser ce secrétaire d'état US à la défense, ancien PDG de General Motors, M. Charles Erwin Wilson, qui disait «ce qui est bon pour General Motors est bon pour les Etats-Unis», donc, «ce qui est bon pour Israël est bon pour les Etats-Unis». Pour les questions relevant du Moyen Orient, le siège de la diplomatie US n'est pas Washington. Il est ailleurs.
Ce véto intervient au moment où une vague de reconnaissance de l'Etat Palestinien couvre la planète avec, à la clé, une distance affichée, des attitudes libérées des politiques occidentaux à l'égard de la question palestinienne.
MORCEAUX CHOISIS
« Je me demande si vous êtes parlementaire français ou parlementaire israélien ». C'est le député PS, M. Jean Glavany qui s'adresse en ces termes à son collègue de l'UMP, M. Meyer Habib, lors d'un débat télévisé sur la question du vote de l'assemblée nationale sur la reconnaissance de la Palestine.
Sur une autre chaine, l'ancien ministre français de la culture, M. Jack Lang, exprime son irritation quand il est coupé dans ses propos par Arno Klarsfeld, officier de réserve de l'armée d'occupation sioniste et, dans les intervalles, membre du Conseil d'Etat français, sur le même thème.
Sur une troisième chaine, deux « nouveaux philosophes » français, auto proclamés - si loin de la « Sofia » grecque, de la sagesse disputent, dans les studios des buttes de Chaumont, à Paris, les points de vue de l'ancien ambassadeur à Paris, M. Nissim Zvili, - qui vit au quotidien les dérives, et qui défend une approche positive vis à vis de la question palestinienne en ces termes: « je suis pour la création de deux états, l'un juif, l'autre palestinien », dit l'un. Et l'autre d'ajouter : « Quand les palestiniens reconnaitront l'état (sioniste) dans des frontières garanties ». En clair, c'est comme si on demandait, tout en maintenant l'actuel rapport de forces militaires, à l'opinion publique internationale de se mobiliser en faveur d'un fauve qui consentirait à partager son territoire avec un lapin si ce dernier cessait de l'agresser.
Dans l'après-midi donc, il y eut le vote à l'Assemblée Nationale au terme duquel, ce mardi 3 décembre 2014 donc, la résolution est passée par 339 voix pour, 151 voix contre. Résolution non contraignante.
Une première. Un peu tardive. Elle intervient à la suite de la reconnaissance de la Palestine par 135 états.
Le vote de la représentation française, cependant - au-delà du signal d'apaisement en direction d'une partie importante de la population française qui soutient le combat des palestiniens est sur le plan psychologique, considérable. Le signal donné à la libération de la parole politique. Du jugement politique. Enfin. La justice reconnaitra un jour les siens. Peut-être que le temps viendra où l'on ne sera plus taxé d'anti sémite chaque fois que l'on dénonce les exactions de l'occupant.
Quand ces pays font un remarquable pas en avant cependant, la direction palestinienne en fait deux en arrière. Comme si elle doutait. Dans le projet de résolution qu'elle entendait, et entend certainement soumettre, elle voudrait que la communauté internationale soutienne le retour des terres au peuple palestinien dans les deux prochaines années. Pourquoi pas maintenant ? Ben Gourion a-t-il attendu deux ans avant de mettre en œuvre la sinistre résolution 181 des Nations Unies décrétant le partage de la Palestine en 1948 ?
ALORS ?
L'histoire, depuis 1948, dérape à chaque virage qu'elle prend. De concession en concession. On n'évoque plus les lignes de cessez le feu de 1948. On parle de « frontières » - changement de vocable dès 1967. Et dans ce qui reste de ce territoire, ils négocient un bantoustan composé de confettis ingérables.
CA NE GENE PERSONNE
Sauf les Palestiniens de l'intérieur qui, de génération en génération, montrent la même fougue dans les combats inégaux pour reconquérir ce qui fut perdu par la trahison de leurs « frères » qui prétendaient s'occuper de tout, en leur nom. Pour, finalement, brader leur honneur et leur droit à la justice.
Maintenant que le drapeau de la Palestine flotte au mat de l'immeuble de l'UNESCO - malgré le chantage des Etats-Unis et le blocage de leur contribution financière - que la Palestine occupe un siège aux Nations-Unies, même si ce n'est qu'un strapontin, il n'y a, malheureusement, rien à espérer du coté régional. Ils sont occupés à s'entretuer.
Comme il vaut mieux, souvent, demander l'assistance de ses amis qu'aux membres de sa propre famille, les Palestiniens devront bien trouver les appuis nécessaires pour recouvrer leurs droits légitimes. Pas pour demain, bien sûr. Puisque les élections législatives anticipées dans les territoires occupés vont certainement reconduire les mêmes hommes au pouvoir le 17 Avril prochain. Si les électeurs ne mélangent pas les cartes. Pour présenter le même plat, sans doute. M. Netanyahu prévient déjà : rien ne changera dans deux ans. Ca a la vertu de la clarté.
Qu'est-ce qui fait donc que le poids de 135 nations, sans compter les pays européens, ne parvienne pas à hisser le peuple de Palestine au rang de Nation membre de plein droit pour faire entendre sa voix ? La faiblesse de ses réseaux. Ses réseaux financiers et économiques à travers la planète.
Rien ne fut soufflé sur l'ancien secrétaire à la défense, M. Cohen, l'ancien secrétaire US à la défense, pour ses origines, mais dès que Jimmy Carter nomma John H. Sanunu, d'origine palestinienne très, très lointaine, le lobby sioniste se réveilla et exigea son remplacement. Ce qui fut fait par le Président de la toute puissante américaine qui qualifia « Israël », dans son ouvrage publié en 2006, de régime d'apartheid. Ce qui lui coûta d'être traité« de vieillard sénile cherchant à faire parler de lui ».
La société civile internationale, elle, a franchi un pas vers la reconnaissance des droits du peuple Palestinien en lançant une campagne pour frapper le sionisme là où ça fait mal, là où ça a fait mal à Pretoria. Par le canal de l'économie et le boycott de ses produits. Le respectable Galloway l'a répété au sein des Communes.
Ca n'a l'air de rien, ça ne suscite pas des manchettes dans la presse ou l'ouverture des journaux télévisés mais, le fait est là, ça inquiète. Au point où l'Europe, mollement, fait la fine bouche ou ferme les yeux, à ce jour, quant à l'origine des produits agricoles et autres en provenance de l'état sioniste estampillés « made in Cisjordanie »
L'entité sioniste sera, bientôt, seule contre tous. Avec les Etats-Unis à ses coté.
Elle est déjà coupable d'acte de rébellion, au sein de la communauté internationale, en refusant de mettre en application les résolutions des Nations Unies, toujours impunies à ce jour. Mais qui oserait élever la voix pour le signaler et exiger des mesures ?
Au regard des textes des Nations Unies, l'entité sioniste est rebelle en commettant les pires actes de barbaries, tels que l'interdiction de planter un arbre pour les palestiniens, de reconstruire leurs maisons détruites, les obligeant de louer, aux colons comme le rapportait le récent documentaire sur la Cisjordanie diffusé par TV5 leur propre terre pour la cultiver et se nourrir. Le comble de l'ignominie.
La tension internationale est telle que le monde craint pour sécurité. C'est cette entité qui désigna son nouvel ennemi supposé mortel, l'Iran, et qui pousse les Etats-Unis à déclencher des attaques préventives pour mettre un terme à son programme nucléaire pacifique, le soupçonnant, sachant de quoi elle parle, de mettre au point un arsenal nucléaire. Si les risques d'embrasement incontrôlable de la région n'avaient pas été imprévisibles, il y a fort à parier que l'Iran aurait été renvoyée à l'âge de pierre par l'armada nucléaire US. Ou ils y auraient été eux-mêmes, comme ce fut le cas pour le bombardement de la centrale Tammouz, en Irak, le 7 juin 1980, nié, au cours d'une interview, par leur ambassadeur en France, M. Meir Ros senne !
La météo politique, militaire et économique dans la région relève, pour le moment, de M. Netanyahu. Au risque de couper la route aux approvisionnements en pétrole des Etats-Unis et de leurs alliés. Avec, à la clé, le risque du déclenchement d'une troisième guerre mondiale. Ou plutôt d'une brutale extension des conflits locaux, dans chacun des cinq continents pour s'agglomérer en une conflagration totale. Ce risque contre lequel mettait en garde le Pape François.
Dans son chapitre VII : Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression, la Charte des Nations Unies indique, dans son article 39, que « les mesures seront prises (…) pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales ». Précisant, en son article 41 que « le Conseil de sécurité peut décider quelles mesures n'impliquant pas l'emploi de la force armée doivent être prises pour donner effet à ses décisions, et peut inviter les Membres des Nations Unies à appliquer ces mesures. Celles-ci peuvent comprendre l'interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques ». Article renforcé par le suivant: « Si le Conseil de sécurité estime que les mesures prévues à l'Article 41 seraient inadéquates ou qu'elles se sont révélées telles, il peut entreprendre, au moyen de forces aériennes, navales ou terrestres, toute action qu'il juge nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales. Cette action peut comprendre des démonstrations, des mesures de blocus et d'autres opérations exécutées par des forces aériennes, navales ou terrestres de Membres des Nations Unies ».
TOUT L'ARSENAL EST LA POUR EVITER LE PIRE
Le professeur américain, M. Noami Chomsky rappelait récemment « qu'il y a quatre ans, Human Right Watch a invité Israël à respecter « ses obligations légales internationales », notamment, à démanteler ses colonies et à mettre un terme à « ses pratiques manifestement discriminatoires » dans les territoires occupés. « Human Right Watch a également invité les Etats-Unis à suspendre son financement d'Israël «à hauteur d'un montant équivalant à ce qu'Israël dépense pour soutenir ses colonies » et à vérifier que les exonérations d'impôts consenties à des organismes apportant leur soutien financier à Israël « soient compatibles avec l'obligation US de respecter les lois internationales, y compris celles interdisant la discrimination ».
SILENCE A WASHINGTON
Il ajoute : « Il y a eu beaucoup d'autres initiatives de boycott et de désengagement au cours de la dernière décennie, touchant occasionnellement mais pas suffisamment la question critique du soutien US aux crimes israéliens. Dans le même temps, un mouvement BDS (appelant aux « boycott-désinvestissement-sanctions ») a été lancé, citant souvent l'Afrique du Sud comme modèle».
EXPLICATION
L'appel initial du mouvement BDS a été lancé en 2005 par un groupe d'intellectuels palestiniens, qui exigeaient qu'Israël respecte les lois internationales « 1°) en mettant fin à l'occupation et à la colonisation de toutes les terres arabes occupées en juin 1967, et en démantelant le mur de séparation ; 2°) en reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d'Israël à une complète égalité ; et 3°) en respectant, protégeant et promouvant les droits des réfugiés palestiniens à rentrer dans leurs foyers et à retrouver leurs propriétés, ainsi que le stipule la Résolution 194 de l'ONU. »
LETTRE MORTE
Pessimiste, Zelev Steinheil écrit : « l'occupation continuera, des terres seront confisquées à leurs propriétaires pour étendre la colonisation, la vallée du Jourdain sera nettoyée de ses Arabes, la Jérusalem arabe sera étranglée par les quartiers juifs et tous les actes de violence, de banditisme et autres imbécilités qui servent à l'expansion juive dans la ville seront accueillies avec la plus grande bienveillance par la Haute Cour de Justice. La route vers l'Afrique du Sud a été pavée et rien ne l'encombrera tant que le monde occidental ne mettra pas Israël devant un choix sans équivoque : “arrêtez les annexions et démantelez la plupart des colonies et l'état-colon ou soyez un état paria” ».
ÇA NE LES EBRANLE PAS DU TOUT
On joue toujours le même film. Avec les indiens et les cow-boys.
Un accord suivra un autre accord. Des négociations seront suivies d'autres négociations. Les dirigeants de l'entité sioniste ont de qui tenir. Les Indiens d'Amérique, ou amérindiens, se sont battus, avec l'énergie du désespoir, de 1778 à 1890, soit 88 ans et ont conclu des accords avec leur envahisseur. L'historien américain Howard Zinne écrit : « les gouvernements américains ont signé plus de quatre cents traités de paix avec les Amérindiens et les ont tous violés, sans exception ».
On s'y croirait. Suffit d'appeler amérindiens les palestiniens comme le déclarait M. M'hamed Yazid.
Les Palestiniens se battent depuis 1948 pour que leurs droits à leur terre leurs soient reconnues. Cela dure depuis 66 ans. Et ils ne sont pas au bout de leur peine ni de leurs sacrifices.
Les indiens d'Amérique n'avaient pas d'or dans les caisses. Leur trésor, c'était les bisons. Entre le début du XVIème siècle de la fin du XIX, la population, qui constituait leur richesse, est passée de soixante millions de têtes à 1.000 têtes. Pour les affamer. Ils constituaient une population estimée entre 9 et 11,5 millions à la fin du XV siècle, ils n'étaient plus que 250.000 en 1890. Comme les balles et la canonnade ne suffisaient pas pour les exterminer, ils furent déportés et affamés. En apothéose de ce crime contre l'humanité, le général Amherst, le 10 octobre 1774, à la fin de la bataille de Point Plaisant, donna l'ordre de distribuer aux Shawnees des couvertures infectées de variole. La contamination, qui fit des centaines de milliers de morts, fut la première « arme de destruction massive » de l'histoire de l'humanité. La première guerre bactériologique eut lieu sur le territoire américain.
Voilà pour les rappels de faits historiques.
LA CARTE CHANGE. LES ALLIANCES AUSSI
Le rapprochement entre l'Arabie Saoudite et Israël s'appuie sur le baril de pétrole. Le plus grand pays du Moyen-Orient et premier exportateur de pétrole au monde se dit prêt à vendre du pétrole à Israël, selon le Times of Israël du 2 décembre 2014. « Le roi Abdallah a toujours été un modèle pour le maintien de bonnes relations avec les pays étrangers, et l'Etat juif ne fait pas exception, » aurait déclaré M. Ali al-Naima.
IL N'Y A PAS QUE CELA
D'après The Marker, les estimations des experts de la société Génie Ennery - soutenue par le magnat australien des médias, M. Rupert Murdoch la zone proche de Jérusalem, contiendrait 40 milliards de barils de pétrole, soit un volume supérieur à la consommation mondiale annuelle. La société Génie Ennery a déjà investi plus de 20 millions de dollars dans les recherches.
LE PETROLE S'EST INVITE AUTOUR DE LA TABLE DE NEGOCIATIONS
Quelle voie prendre pour sortir de la logique de l'apocalypse ?
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré récemment qu'il espérait que les élections anticipées du 7 Avril 2015 conduiront à la formation d'un gouvernement qui fera avancer les pourparlers de paix avec les Palestiniens.
FAUT-IL LE PENSER ?
Aigail Barbante, née en terre palestinienne spoliée a fini par abandonner cette terre pour s'installer en Australie en 1991 pour poser, finalement, ses valises en Ecosse. Cette militante de la cause palestinienne estime qu' «Israël a toujours été fou». Que sa société l'est devenue. Que le virus qui a toujours existé selon Phil Weiss se développe. La méfiance à l'égard des arabes est imposée. Avec, pour horizon, Gaza. Dans le langage courant, ajoute-t-elle, dire à quelqu'un «Lech le'Aza», traduit par «va te faire voir à Gaza», est synonyme de «va en enfer».
FINIR SUR UNE NOTE OPTIMISTE ?
Le responsable de la section internationale du quotidien «La République», fut désigné pour couvrir, comme on dit dans le jargon, la session de l'assemblée des Nations unies. Entre deux «pots» je lui confie: «tu vas assister à un moment historique. L'entrée de la Chine dans le concert des nations». Il n'en crut pas un mot. A son retour, il me prit à part pour me souffler «mais comment avais-tu deviné ?
Il était dans la tribune de la presse, cette nuit du lundi 25 au mardi 26 octobre 1971, quand la Chine Populaire fut admise au sein des Nations Unies. Et témoin de la danse qu'entama, de joie, le ministre des affaires étrangères Tanzanien, Salim Ahmed Salim, danse endiablée qui lui coûta le poste de Secrétaire Général de l'ONU pour lequel il était soutenu par l'OUA. Et qui était à sa portée.
LES AMERICAINS NE LE LUI ONT PAS PARDONNE
Je n'en espère pas tant. Mais qui sait ? Je me dis que cette soudaine poussée de fièvre des parlements européens qui votent des résolutions en faveur de reconnaissance de la Palestine par leurs gouvernements est un signe. Après tout, ce ne sont pas les travaillistes qui ont accordé l'indépendance aux colonies britanniques en Afrique. Ni les socialistes français qui ont négocié à Genève avec la délégation du FLN. Encore moins les Travaillistes qui ont rendu le Sinaï et Gaza à l'Egypte. Ce furent, dans l'ordre, les Conservateurs britannique, le Général de Gaule soutenu à l'assemblée par une majorité de droite et enfin Menahem Begin ancien du groupe terroriste l'Irgoun qui a signé le retrait des troupes d'invasion du Sinaï.
Et quand la paix fut à portée bancale mais tout de même dans la région, une seule balle a suffi pour mettre un terme à cette esquisse de processus et de paix.
Alors ?


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