Les membres des deux chambres du Parlement algérien ont affirmé, lors de leur participation aux réunions des commissions permanentes et aux ateliers spécialisés du programme de la 147e Assemblée de l'Union interparlementaire (UIP), que l'agression sioniste contre Ghaza était un "terrorisme d'Etat qui devrait être jugé conformément au droit pénal international", indique jeudi un communiqué du Conseil de la nation. La membre du Conseil de la nation, Fouzia Benbadis, a présidé jeudi, une session de l'Assemblée et participé aux réunions de la commission chargée des questions du Moyen-Orient, où elle a condamné "la situation catastrophique et désastreuse à Ghaza du point de vue humanitaire, dans le contexte du massacre de civils palestiniens et du silence de la communauté internationale", précise le communiqué. Soulignant que "tous ces actes odieux représentent des éléments constitutifs de génocide et de crimes contre l'humanité, punis par le droit pénal international", Mme. Benbadis a précisé que "la politique de discrimination raciale pratiquée par les sionistes sur les terres palestiniennes occupées depuis 1948 ne peut que conduire les Palestiniens à utiliser le droit à la résistance garanti par le droit international pour les peuples souffrant des affres du colonialisme". Pour sa part, le vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN) et membre du Groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, M. Moundir Bouden, a rappelé que "la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, du point de vue de l'expérience algérienne, a toujours été un engagement qui se manifeste sur les plans bilatéral, régional et international, ainsi qu'au sein des Nations unies, du Forum global de lutte contre le terrorisme et de l'Union africaine (UA)". Il a condamné, dans ce sens, "l'escalade dangereuse vécue par le peuple palestinien frère", affirmant que "les violations flagrantes commises par l'entité sioniste sont un terrorisme d'Etat à travers lequel il essaye d'imposer à tous les opprimés d'accepter son injustice, l'occupation de leur pays et le pillage de leurs richesses, sans réfléchir à la libération". A son tour, la députée et vice-présidente du forum des femmes parlementaires à l`Union internationale des Parlements, Farida Ilimi, a participé aux différentes réunions organisées par le Forum sur l'autonomisation de la femme et son rôle dans l'instauration de la sécurité et de la paix, elle a indiqué que "la contribution de la femme à la construction de la paix et à sa consolidation ne peut être réalisée qu'à travers le développement, les droits de l'homme et la bonne gouvernance". A cet égard, Mme Ilimi a insisté également sur "la nécessité de développer la situation de la femme et de promouvoir son rôle dans la vie politique, économique et sociale", elle a affirmé également que "la participation de la femme algérienne à toutes les étapes de la construction du pays, ce qui lui a valu la consécration de ses droits politiques, économiques et sociales, et l'ancrage de l'arsenal juridique afférent à ces droits et sa protection". Dans le même contexte, le député et membre du bureau du forum des jeunes parlementaires, Mohamed Anouar Bouchouit, a dénoncé "l'agression systématique contre un peuple sans défense, ce qui est qualifié dans le droit international d'épuration ethnique et de génocide", affirmant que "le déplacement forcé des habitants civiles de la bande de Gaza et les offensives directes qui ciblent les hôpitaux et structures civiles et même militaires, sont des pratiques inadmissibles du point de vue du droit international et transgressent les lois en temps de guerre". M. Bouchouit a fustigé également le discours du président de l'UIP, le député portugais Duarte Pacheco, qui "a affiché un parti pris en faveur des thèses occidentales qui refusent aux peuples colonisés le droit de se défendre tandis qu'elles concèdent le même droit et principe à l'occupant".