Les membres de la délégation parlementaire algérienne participant aux travaux de la 143e assemblée de l'Union interparlementaire (UIP), ont réitéré, mardi à Madrid (Espagne), le soutien de l'Algérie aux causes palestinienne et sahraouie, a indiqué un communiqué du Conseil de la nation. Les travaux de la 143e assemblée de l'UIP se sont poursuivis par les interventions des délégations parlementaires participantes, dont la délégation algérienne qui a apporté ses contributions pour enrichir le débat et échanger les vues, selon la même source. Lors de sa participation à la réunion de la Commission en charge des questions du Moyen-Orient, la sénatrice Fouzia Benbadis a réitéré le soutien inconditionnel de l'Algérie à la cause palestinienne juste. Présentant un rapport au nom de la Commission des affaires du Moyen-Orient, Mme Benbadis a appelé à "conjuguer les efforts pour protéger le peuple palestinien et lui permettre de jouir de son droit légitime d'établir son Etat indépendant avec Al Qods pour capitale". Lors de la réunion du 4e Comité permanent sur la pandémie Covid-19, Farida Ilimi a mis en avant "les mesures et politiques adoptées par l'Algérie pour faire face aux répercussions de la crise sanitaire, en assurant notamment la vaccination gratuite à tous les citoyens", rappelant que l'Algérie avait réussi à produire le vaccin anti Covid-19 et à l'exporter vers certains pays africains. Mme Ilimi a présenté des interventions lors d'ateliers du Forum des femmes parlementaires où elle a passé en revue "l'expérience algérienne en matière de lutte contre la violence faite aux femmes et de criminalisation des comportements immoraux", précisant que la Loi algérienne "a durcit les peines à l'encontre des auteurs de ces actes contre les mineurs". Elle a également abordé la politique de l'Algérie en matière de lutte contre le changement climatique, à travers "une stratégie ambitieuse reposant sur un plan national climat (PNC) ambitieux qui renferme des projets de nature à alléger l'ampleur des répercussions de ce phénomène". A son tour, le membre du Conseil de la nation, Ahmed Kharchi a affirmé dans sa communication devant la Commission de la paix et de la sécurité internationales, "l'importance du lien indissociable entre la paix, le développement et la stabilité", ajoutant que "les guerres et les conflits armés menacent la paix et la sécurité internationales et entravent les processus du développement". Il a mis en avant, dans ce cadre, la position algérienne qui considère que "la solution idoine aux conflits passe par les règlements pacifiques et politiques, ce qui requiert davantage de coopération et de coordination, en vue de faire face à tout ce qui débouche sur l'extrémisme et le choc des civilisations et des religions". Intervenant aux travaux du Forum des jeunes parlementaires, le sénateur Hamid Bouzekri a mis l'accent sur l'importance d'"unifier le processus international face aux différents défis à l'effet de consolider la paix, la stabilité et le progrès, à travers la consécration de la pratique démocratique, l'édification des institutions et le respect des droits de l'Homme et du droit des peuples à l'auto-détermination". A son tour, le député Mohamed Anouar Bouchouit a indiqué lors de son intervention, que l'Algérie a assuré, lors du confinement induit par la pandémie de Corona, l'enseignement à distance pour tous les cycles, prévu des programmes de sensibilisation à cet effet, outre la mise au point et l'utilisation d'applications d'information", déplorant toutefois, "la situation des peuples dont les droits sont foulés aux pieds, en Palestine et au Sahara occidental ". M.Bouchouit a relevé, lors des travaux de cette assemblée organisés autour du thème "Surmonter les divisions et renforcer la cohésion pour relever les défis actuels de la démocratie", l'appel de l'Algérie à la communauté internationale pour "œuvrer à l'éradication de ces phénomènes, en concrétisant la justice entre les Etats et en mettant de côté les crises politiques", mettant en avant "le rôle que les parlementaire doivent accomplir en la matière".