La membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) Farida Ilimi a exposé, mercredi à Doha, lors de sa participation à la première session des travaux de la Conférence mondiale des femmes parlementaires, les expériences législatives nationales et le rôle de la femme algérienne dans la lutte contre le terrorisme. Lors de son intervention, Mme Ilimi a présenté "une vision globale sur le rôle exceptionnel de la femme algérienne dans la lutte contre le terrorisme ainsi que celui des femmes parlementaires dans l'élaboration et le contrôle des législations, des politiques et des stratégies adoptées en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent". Elle a également évoqué les mesures prises par les hautes autorités du pays, mettant en avant l'engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à "poursuivre les efforts pour la lutte contre le terrorisme, notamment à l'échelle continentale". A l'occasion, la députée a proposé "la mise en place d'une stratégie mondiale en vue de parvenir à un consensus sur la définition globale du terrorisme", soulignant "la nécessité de faire la distinction entre le terrorisme en tant qu'acte criminel et le droit des peuples sous occupation à la résistance". Dans le même sillage, Mme Ilimi, également première vice-présidente du Bureau des femmes parlementaires de l'Union interparlementaire (UIP), a condamné "les violations flagrantes et odieuses des droits de l'Homme dans la bande de Ghaza", appelant les membres de la Conférence à adopter "une recommandation pour l'arrêt immédiat de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza et tous les territoires palestiniens occupés".