La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a déclaré que les colons sionistes extrémistes "violents" dans les territoires occupés de Palestine doivent être tenus responsables de leurs crimes contre les Palestiniens. Dans un message dimanche sur son compte "X", repris par l'agence palestinienne de presse, Wafa, Mme Albanese a indiqué que "l'un des résultats de l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) est que les pays des Nations Unies pourraient désormais être obligés de présenter la liste de leurs citoyens résidant en Palestine occupée", en particulier ceux qui commettent des crimes contre la population d'un territoire occupé. A cet égard, la responsable onusienne a souligné la nécessité de demander des comptes aux "colons violents" dans les territoires occupés de la Palestine. Mi-juillet, l'Union européenne (UE) a imposé une nouvelle série de sanctions à des colons et des groupes de sionistes, responsables de violations "systématiques" des droits des Palestiniens en Cisjordanie et à El Qods occupés. A sa liste de colons et groupes "extrémistes" ou autres "violents", l'UE ajoute cinq personnes et trois entités supplémentaires, selon un communiqué du Conseil de l'UE, qui représente les Vingt-Sept. La CIJ, qui a donné son avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste en Palestine occupée depuis 1967, a qualifié d'"illégale" cette occupation, appelant la communauté internationale à apporter son aide à l'ONU en vue de permettre au peuple palestinien de jouir de son droit à l'autodétermination. La Cour a affirmé que l'entité sioniste devait mettre fin à l'occupation dans les plus brefs délais et évacuer définitivement les colonies de peuplement installées dans les territoires palestiniens, en plus de l'indemnisation de la population palestinienne pour tous les dommages causés.