La présidence palestinienne a salué vendredi, la décision "historique" de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant les conséquences juridiques de l'occupation par l'entité sioniste des terres palestiniennes depuis 1967, appelant l'occupant à la mettre en œuvre. Dans un communiqué, relayé par l'agence palestinienne de presse, Wafa, la présidence a considéré la décision de la Cour onusienne comme une "victoire" pour la justice, dans la mesure où elle affirme que l'occupation sioniste est illégale et que l'entité sioniste "doit mettre fin à son occupation et à sa présence dans les territoires palestiniens, cesser immédiatement toute activité de colonisation et évacuer les territoires palestiniens des colons, et aussi compenser les pertes matérielles et morales des populations des territoires palestiniens occupés". La présidence a en outre exhorté la communauté internationale à obliger l'entité sioniste à mettre fin "complètement et immédiatement" à son occupation et à son projet expansionniste, "sans restrictions ni conditions". La présidence a également considéré comme "rejet de l'occupation", la décision de la CIJ, qui a affirmé le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et son droit à sa terre et à son Etat, soulignant que cette décision, qui intervient à un moment "où les Palestiniens à Ghaza, en Cisjordanie et à El-Qods occupés, sont exposés à des agressions génocidaires", renouvelle l'espoir du peuple palestinien "dans un avenir sans colonialisme, sur la voie de réaliser son droit absolu et non négociable à l'autodétermination et à la libération". A cet égard, elle a réitéré la nécessité de mettre fin à la politique d'impunité, qui a permis à l'occupation sioniste de "nier le droit au peuple palestinien à l'autodétermination pendant plus de 76 ans, d'enraciner les politiques d'apartheid, de persécution et de commettre le crime de génocide à Ghaza, et dans tout le territoire palestinien occupé". Elle a indiqué dans son texte à l'occasion, que les Etats membres de l'ONU doivent se conformer à l'avis de la Cour, qui appelle à ne pas reconnaître la présence illégale de colonies dans les territoires palestiniens. La présidence palestinienne a appelé aussi l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations unies, à étudier des mesures supplémentaires pour mettre fin à la présence illégale de l'occupation sioniste dans les territoires palestiniens occupés. La CIJ a rendu son avis consultatif vendredi sur les conséquences juridiques de l'occupation sioniste des territoires palestiniens, une affaire dans laquelle une cinquantaine d'Etats ont témoigné, soulignant que les pratiques adoptées par l'occupation sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l'autodétermination.