Les Nations Unies ont proposé mercredi un plan d'urgence pour la gestion des déchets issus des restes de l'agression sioniste, soulignant que l'ampleur des destructions constitue un risque majeur pour la santé et l'environnement. En réponse au défi dans la bande de Ghaza, les Nations Unies ont annoncé "un plan de gestion des restes de dégâts de guerre afin de faire face à la grande quantité de déchets causés par la guerre et les attentats à la bombe à grande échelle à Ghaza". Les Nations Unies ont souligné que "la destruction massive des bâtiments, des infrastructures et des logements a provoqué une grande accumulation de déchets et de débris, ce qui présente un grand risque pour la santé humaine et l'environnement". L'ONU a également signalé "la présence élevée de résidus d'explosifs dangereux ainsi que par la propagation potentielle de l'amiante, en particulier dans les camps de personnes déplacées durement touchés". A cet effet, les Nations Unies ont appelé "la communauté internationale, les donateurs internationaux, les organisations humanitaires et les autorités locales à coopérer rapidement afin de mettre en œuvre le plan visant à nettoyer les restes de guerre de manière sûre et efficace". Le plan souligne "l'importance de l'élimination des restes explosifs, des méthodes d'élimination sûres et des politiques juridiques pour résoudre les conflits fonciers". Les Nations Unies ont récemment averti que "le niveau de destruction à Ghaza est sans précédent. Sans action immédiate, le risque pour la santé et la sécurité publiques augmentera". Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi mercredi à 47.417 martyrs et 111.571 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités palestiniennes de la santé.