L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré, vendredi, qu'"il faudrait des années" pour éliminer les près de 23 millions de tonnes de débris dans la bande de Ghaza, causés par l'agression dévastatrice sioniste qui se poursuit dans l'enclave palestinienne depuis le 7 octobre 2023. Dans un message sur la plateforme "X", l'UNRWA a déclaré: l'agression contre Ghaza, qui en est à son 161ème jour, "a entrainé près de 23 millions de tonnes de débris. Il faudra des années pour déblayer les décombres. Des maisons, des écoles, des cliniques et d'autres infrastructures civiles ont été touchées". Selon l'agence onusienne, la vie de 2 millions de personnes a été dévastée. S'il faudrait des années pour déblayer les débris, les Nations Unies ont aussi souligné "la nécessité de reconstruire la bande de Ghaza une fois la guerre terminée". En attendant, les partenaires de l'action contre les mines procèdent à certaines évaluations des menaces liées aux explosifs et sensibilisent le public aux risques. "Des évaluations à plus grande échelle sont nécessaires de toute urgence, mais les efforts de réponse ont été entravés par des restrictions sur l'importation de fournitures humanitaires de lutte contre les mines et des exigences d'autorisation pour le déploiement de personnel spécialisé", a déclaré dans un communiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Selon le Bureau, des bombardements sionistes intenses "continuent d'être signalés dans une grande partie de la bande de Ghaza, en particulier dans le secteur de Hamad à Khan Younes. Cela provoque de nouvelles victimes civiles, des déplacements et des destructions de maisons et d'autres infrastructures civiles. Les frappes sionistes se poursuivent également dans la zone densément peuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza. L'agression a fait plus de 31.000 martyrs et près de 73.000 blessés dans un contexte de destruction massive et de pénurie de produits de première nécessité. Dans ce climat de bombardement, l'occupation sioniste a également imposé un blocus paralysant à l'enclave palestinienne, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Ghaza, au bord de la famine. Environ 85% des habitants de Ghaza ont été déplacés par l'agression sioniste dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations Unies.