Les autorités marocaines ont été interpellées par Human Rights Watch (HRW) pour libérer trois militants sahraouis des droits de l"homme ou leur assurer un procès "équitable" et "transparent". L'organisation non-gouvernementale (ONG) de défense des droits de l'homme affirme qu'"aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n'a été découvert", rappelant que ces trois militants ont été arrêtés en 2009 et accusés alors d'atteinte à la sécurité extérieure. Selon HRW l'enquête sur ces trois militants a été confiée à ses débuts au tribunal militaire de Rabat et l'ONG exige que le procès ait lieu devant un tribunal civil. En ce sens, l'organisation révèle que le dossier d'accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d'articles de la presse écrite. Les trois militants avaient été arrêtés avec trois autres accusés à Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis. Trois des six accusés ont bénéficié d'une liberté provisoire. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le mois de mars dernier avant de l'arrêter pour réclamer des autorités judiciaires marocaines qu'elles fixent le "plus rapidement" la date de leur procès ou qu'elles les libèrent", rappelle-t-on.