«Sin enni» , les deux émigrés, ce spectacle mis en scène par Latrèche Mouhoub du Théâtre régional de Béjaïa, participe à la 2e édition du Festival national du théâtre amazigh prévu du 10 au 18 décembre 2010 à Batna, apprend-on auprès d'Omar Fetmouche, directeur du Théâtre régional de Béjaïa. Ce mélodrame qui traite de l'immigration et ses conséquences humaines, est inspiré de l'?uvre «Les immigrés» de Slawomir Mrozek. Ce spectacle est interprété par deux comédiens, scindé en un seul tableau et dont le décor est imagé par une cave. Si le texte évoque un thème très délicat et sensible, il est aussi proche du réel. La dérision et le comique de la situation le disputent au drame. Deux émigrés vivent dans une cave insalubre aux murs de béton brut. A priori, tout semble les opposer. Ils se confrontent, se parlent, s'exagèrent et se chassent comme des animaux, mais derrière cette situation presque conflictuelle, c'est l'humanisme de ces deux personnages exilés qui ressort. Par-delà! leurs différences, l'exil les unit et les lient d'amitié. La mise en scène met en relief la solitude et l'indigence des deux hommes expatriés qui cohabitent tant bien que mal. Leur conflit pour tout et rien révélera leurs différences malgré leur sort commun. Mais c'est avant tout l'humanité des personnages et toute leur complexité qui doit ressortir derrière cette lutte parfois terrible. L'intellectuel et le manuel nous parlent à huis clos de liberté et de choix de vie. Mais la pièce suscite une émotion universelle, car elle pose avant tout la question bien plus large du comportement humain; ses médiocrités et ses petites lâchetés, le désir désespéré d'une vie meilleure, et surtout le rapport à l'autre et l'étrange dépendance qui en découle. La seule constante semble être cette plongée dans les fins fonds de l'humain avec toutes ses faiblesses, dans une société emplie de diversité et dont la singularité demeure cette recherche de soi en l'autre. Les pièces de théâtre progr! ammées durant ce Festival, sont présentées au Théâtre régional! de Batna et à la maison de la culture «Mohamed Laïd Al Khalifa». Certaines ?uvres seront également présentées dans les villes d'Arris, Seriana, Merouana, Ain Touta et El-Madher. Des conférences, des tables rondes et des ateliers de formation sur l'art dramatique, le jeu d'acteur et la mise en scène seront animés par des hommes de théâtre tout au long du festival.«Sin enni» , les deux émigrés, ce spectacle mis en scène par Latrèche Mouhoub du Théâtre régional de Béjaïa, participe à la 2e édition du Festival national du théâtre amazigh prévu du 10 au 18 décembre 2010 à Batna, apprend-on auprès d'Omar Fetmouche, directeur du Théâtre régional de Béjaïa.Ce mélodrame qui traite de l'immigration et ses conséquences humaines, est inspiré de l'?uvre «Les immigrés» de Slawomir Mrozek. Ce spectacle est interprété par deux comédiens, scindé en un seul tableau et dont le décor est imagé par une cave. Si le texte évoque un thème très délicat et sensible, il est aussi proche du réel. La ! dérision et le comique de la situation le disputent au drame.Deux émigrés vivent dans une cave insalubre aux murs de béton brut. A priori, tout semble les opposer. Ils se confrontent, se parlent, s'exagèrent et se chassent comme des animaux, mais derrière cette situation presque conflictuelle, c'est l'humanisme de ces deux personnages exilés qui ressort. Par-delà leurs différences, l'exil les unit et les lient d'amitié.La mise en scène met en relief la solitude et l'indigence des deux hommes expatriés qui cohabitent tant bien que mal. Leur conflit pour tout et rien révélera leurs différences malgré leur sort commun. Mais c'est avant tout l'humanité des personnages et toute leur complexité qui doit ressortir derrière cette lutte parfois terrible.L'intellectuel et le manuel nous parlent à huis clos de liberté et de choix de vie. Mais la pièce suscite une émotion universelle, car elle pose avant tout la question bien plus large du comportement humain; ses médiocrités et ses pe! tites lâchetés, le désir désespéré d'une vie meilleure, et surtout le r! apport à l'autre et l'étrange dépendance qui en découle. La seule constante semble être cette plongée dans les fins fonds de l'humain avec toutes ses faiblesses, dans une société emplie de diversité et dont la singularité demeure cette recherche de soi en l'autre. Les pièces de théâtre programmées durant ce Festival, sont présentées au Théâtre régional de Batna et à la maison de la culture «Mohamed Laïd Al Khalifa».Certaines ?uvres seront également présentées dans les villes d'Arris, Seriana, Merouana, Ain Touta et El-Madher. Des conférences, des tables rondes et des ateliers de formation sur l'art dramatique, le jeu d'acteur et la mise en scène seront animés par des hommes de théâtre tout au long du festival.