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Des projets de forage de puits dans le sud de 200 milliards font l'objet d'une enquête Réalisés dans trois wilayas par des entreprises algériennes et étrangères
Les services de sécurité enquêtent dans trois wilayas sur des manœuvres frauduleuses d'entreprises algériennes et étrangères dans des projets de forage de puits artésiens pour l'irrigation et l'eau potable. Une source bien informée à indiqué que l'enquête avait démontré des fraudes dans des projets estimés à 200 milliards de centimes. La police judiciaire de Ghardaïa a entendu des entrepreneurs, des agriculteurs et des cadres des directions exécutives comme celle de l'hydraulique sur des fraudes d'entreprises algériennes et chinoises dans des projets de forage de 10 puits artésiens dans plusieurs communes qui ont couté au trésor public pas moins de 70 milliards de centimes. Une source proche de l'enquête a indiqué que les services de sécurité suspectaient l'existence de manipulation et de fraude durant la réalisation de projets de forage de puits artésiens dans pas moins de 3 wilayas du sud, à savoir Ghardaïa, Ouargla et Adrar pour une valeur globale de 200 milliards de centimes. Le cours de l'enquête a montré que 12 puits artésiens récemment réalisés dans plusieurs régions de la wilaya de Ghardaïa pour un coùt dépassant les 80 milliards de centimes ont cessé de pomper de l'eau, et que dans les communes de Zelfana et Guerrara où chaque puits à couté plus de 7 milliards de centimes, ont cessé de fonctionner, et dans les terrains agricoles proches de la route reliant Zelfana et Guerrara, trois terrains appartenant à la générale des concessions agricoles se sont transformés en endroits déserts en raison de l'assèchement des puits. En dépit des plaintes des agriculteurs, les services agricoles et la générale des concessions agricoles n'ont pas enquêté à ce sujet. Le sud algérien a connu ces cinq dernières années l'assèchement de cinq puits artésiens dans plusieurs wilayas, l'eau a disparu de ces puits, particulièrement dans les régions de Guerrara et de Zelfana. Ce phénomène a été expliqué par les experts des directions régionales de l'agriculture par la diminution à des niveaux records de l'eau dans les nappes phréatiques. Selon ceux-ci l'augmentation de la consommation de ces eaux a conduit à la diminution du niveau de la nappe d'une moyenne de 50 à 80 mètres. Dans la région d'El Ménia connue pour ses nappes phréatiques, les quantités d'eaux affluant à la surface ont commencé à reculer depuis quelques années, après la diminution du niveau de l'eau.