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Le mouvement Ennahdha présente El Djebali au poste du chef du prochain gouvernement Il n'imposera pas le Hidjab et ne touchera pas aux libertés individuelles des Tunisiens
Le secrétaire général du mouvement Ennahdha, M. Hammadi Djebali, a été désigné par son mouvement au poste de chef du prochain gouvernement tunisien. Le mouvement Ennahdha entame, par ailleurs, des concertations avec un nombre de partis politiques avec lesquels il compte former une alliance, notamment, le parti d'El Merzougui, et le Forum pour les libertés de Mustapha Ben Djaafar. M. Noureddine Bhiri, membre du bureau politique d'Ennahdha a indiqué à El Khabar que son mouvement a affiché sa volonté de nommer Hamadi Djebali, chef du prochain gouvernement tunisien, dès sa victoire aux élections de l'Assemblée Constituante. El Bhiri a affirmé, dans le même sillage, que le mouvement a lancé une série de concertations avec les dirigeants des partis politiques afin de parvenir à un gouvernement d'union nationale sous le commandement d'Ennahdha. Cette déclaration confirme l'annonce faite par le secrétaire général du mouvement, M. Hammadi, qui a affirmé sa candidature au poste de chef du prochain gouvernement. Dans ce cadre, il a déclaré que sa candidature au poste de chef du gouvernement est une question évidente du moment que dans toutes les démocraties du monde, le poste de chef du gouvernement revient au secrétaire général du parti de la majorité. El Djebali a, aussi, ajouté que le mouvement Ennahdha a des noms à présenter à la présidence, qu'elle proposera aux partes politiques représentées dans l'Assemblée Constituante, notamment, Mustapha Ben Jaafar, le secrétaire général du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés, ainsi que Moncef ben Mohamed Bedoui-Marzouki,, président du parti du congrès pour la République. Le poste du chef du prochain gouvernement tunisien pourrait également être proposé à l'actuel chef du gouvernement provisoire Béji Caïd Essebsi El Djebali a considéré que le peuple tunisien a choisi le mouvement et a voulu le récompenser pour sa lutte et pour ce qu'il a enduré, notamment, la répression et la torture et l'exclusion de la part de Bourguiba et Ben Ali.