Au début de ce mois sacré, le service social de la commune de Timizart, également chargé de la distribution du couffin du Ramadhan, trouve des difficultés à satisfaire la demande accrue des familles sans ressources financières. Selon les estimations de M. Amanezegaghène, élu à l'APC et chef du bureau social de la commune, le nombre de ménages démunis, sans revenus, qui était estimé à 500 l'année précédente, avoisine les 800 familles l'année en cours. Ces dernières doivent toutes bénéficier de l'opération « couffin de Ramadhan » qui est évalué par les pouvoirs publics entre 3000 et 4000 DA pour chaque foyer. Une responsabilité qui s'annonce trop difficile. Ainsi, pour n'exclure aucun foyer de l'opération, le lot a été réparti au prorata du nombre des membres de la famille. « Dans la répartition des couffins, on ne peut pas, par exemple, mettre au même pied d'égalité une veuve vivant seule et une famille nombreuse », a-t-on laissé entendre au niveau du service social de l'APC. A signaler aussi que des comités de village ont contribué au recensement des familles nécessiteuses. Le travail a été bien fait dans quelques endroits. Des listes valables ont été établies. Mais tout de même, « il est regrettable d'annoncer que des noms ont été inscrits deux fois sur les listes parvenues à notre service », précise le même membre de l'APC qui ajoute que « des noms de citoyens salariés figurent sur les listes des démunis. Cela nous incite à être, désormais, vigilants afin de mieux répartir les couffins ». En outre, le quota de 266 couffins alloué à la municipalité de Timizart est loin de satisfaire le nombre de ménages concernés. C'est la raison pour laquelle l'APC n'a pas trouvé mieux que de dégager une cagnotte financière de l'ordre de 147 millions de centimes.